SUPPLIQUE DE LA VIERGE MARIE AU CAMEROUN :
« Je suis la Reine de la paix
Je suis la Dame de l'Afrique Noire.
La terre noire,
La terre d'Afrique,
C'est notre terre bien-aimée,
C'est la terre benjamine.
Mon enfant, je ne suis ni noire, ni blanche, ni jaune, ni mulâtre.
Je suis la Mère de Miséricorde.
Je suis la Femme Africaine.
La Femme qui monte du désert.
La Femme de vos savanes.
La Femme de vos forêts.
La Femme rejetée et piétinée.
La Femme des plus pauvres.
La Femme de ceux qui peinent.
La Femme du grand labeur.
La Femme des humiliés.
La Femme de la vraie compassion.
La Femme enveloppée du soleil.
La Femme du souffle nouveau.
La Femme du grand réveil.
Je suis la Femme noire.
Je suis la Dame de l'Afrique Noire.
Je suis avec vous dans vos maisons.
Je suis avec vous dans vos champs.
Je suis avec vous dans vos travaux.
Je suis avec vous, je ne puis vous quitter.
Je suis la Dame de l'Afrique Noire.
La terre noire, c'est ma terre.
Le Nord, c'est mon Nord.
Le Sud, c'est mon Sud.
L'Est, c'est mon Est.
L'Ouest, c'est mon Ouest.
Le Cameroun, c'est mon Cameroun.
Alors, quand je suis chez vous,
Je suis la Dame Africaine.
Je suis la Dame de l'Afrique Noire.
Comme vous, j'ai la peau noire chez vous.
Mais alors, la Lumière me transforme.
" Oui, je suis la Mère qui console. "
Au pied de la Croix, il y a plusieurs catégories d'âmes :
il y a l'âme de Marie, Mère de Dieu, l'âme de la femme de Cléopas, l'âme de saint Jean, le disciple bien aimé, l'âme de Marie Madeleine, la pécheresse convertie.
Cela signifie que, dans la maison du Père, toutes ces âmes purifiées ne forment plus qu'une seule âme dans mon Fils.
Alors je suis venue pour la conversion des âmes différentes. Et j'ai choisi de les rassembler, en communion avec le Cœur de mon Fils.
Je veux, s'il est possible, prendre toutes ces âmes, les rassembler en holocauste sur l'autel de mon Fils. Ainsi les âmes se convertiront.
Je donnerai la force.
Demandez l'Esprit Saint et il vous éclairera. Laissez-vous guider par l'Esprit Saint et vous comprendrez.
Oui, je suis la Mère qui console. Je suis la maman qui console.
Je suis Notre Dame de la conversion des âmes.
Je suis la servante du Seigneur...
[...] Je voudrais vous demander une chose, je voudrais que vous priiez pour les pays en guerre où sont massacrés les petits enfants innocents.
Les hommes innocents y sont massacrés. Pourquoi tant de pays en guerre, mes chers amis de la terre ?
Je voudrais vous dire la peine de mon cœur.
Ô homme pécheur, pourquoi aller si loin de Celui qui n'est qu'Amour ? …
Priez, priez, priez.
Ayez pitié de mon cœur maternel ! Ayez pitié de votre Mère ! »
( La Vierge Marie, Notre Dame de la Paix au Camerounais, Mai 1986 )
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NB : Le mardi 13 Mai 1986, à la pause de midi, la Vierge Marie serait apparue entourée d'êtres ailés, d'abord à trois fillettes, dont l'une était sourde-muette née, et, progressivement, à plusieurs autres élèves (âgés de 10 à 17 ans) qui jouaient sur la cour droite de l'Eglise et sur celle de l'Ecole Catholique de Nsimalen.
Elle avait l'aspect d'une Belle Dame Blanche lumineuse et fine, de taille normale, revêtue d'une robe beige éclatant, serrée à la taille par un large cordon bleu, les mains jointes sur sa poitrine en signe de prière profonde, un chapelet blanc à son avant-bras gauche, et les cheveux couverts d'un voile blanc.
Ces enfants prirent peur, car il circulait des rumeurs persistantes - et même les journaux auraient signalé - qu'une fée maléfique faisait des ravages dans le pays. Ils leur jetèrent des cailloux.
Aussitôt, la Belle Dame marqua un arrêt, se retourna, prit de l'altitude et s'éleva avec toute sa suite. Elle traversa alors le bras de forêt et le marécage en contre bas du domaine de la paroisse et alla s'immobiliser dans l'espace, trônant au sommet, entre deux branches d'un arbre géant (Akondock en langue Beti). Elle y demeura neuf jours consécutifs jusqu'au 21 Mai, se laissant voir de tous, car de nombreuses foules de personnes s'y rendirent à l'annonce de la nouvelle. Beaucoup de signes s'y manifestèrent.
A partir du troisième jour, la terre commença à briller: feuilles mortes, branches ou racines se revêtirent d'une lumière comparable au scintillement des étoiles.
Un grand nombre de conversions, guérisons et d'autres signes encore s'y virent. Ce phénomène se poursuit encore de nos jours.
Quelques jeunes filles devinrent messagères : ces jeunes filles se seraient misent à transmettre des messages venant de la Vierge Marie.
Puis au cours des années, le nombre de messagères se multiplia à travers divers groupes de prière.