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Ces messages que le CIEL nous transmet en urgence au travers de ses CHOISIS en nombre, va t-on les mépriser ?
L'immensité de l'Univers se trouve dans nos cœurs, nos prières… Les Anges les prennent dans leurs ailes, les mènent à Dieu, en offrant sur l'Autel d'Or JESUS et MARIE qui sont devant le Trône du PERE ETERNEL avec le parfum de nos prières. Et si notre prière est pure et acceptable devant Dieu, le Seigneur envoi tout de suite un ange pour la prendre dans son encensoir et la faire monter comme l'odeur d'encens vers LUI…
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
Sujet: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Jeu 17 Sep - 22:53
LES APPARITIONS D'EZQUIOGA
Ces apparitions sont méconnues.... en voici l'histoire !
La Sainte Vierge serait apparue dès 1931 dans un petit village du Pays Basque espagnol pour leur annoncer la guerre civile 5 ans plus tard, puis d'autre prophéties concernant la « fin du monde » et l'Antéchrist... Les apparitions de la Vierge à Ezquioga ont eu beaucoup d'écho à l'époque où elles se sont produites ; jusqu'à 80 000 personnes parfois... Et pourtant, on les a par la suite recouvertes d'un voile épais... nous allons voir pourquoi. Rappelons tout d'abord le contexte historique et politique de cette époque...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Espagne
La guerre d'Espagne (également souvent désignée sous le nom de guerre civile espagnole ou moins fréquemment de révolution espagnole), est un conflit qui opposa, en Espagne, le camp des « nationalistes » à celui des « républicains » réunissant, parfois avec de vives tensions, communistes, socialistes, républicains et anarchistes. Elle se déroula de juillet 1936 à mai 1939 et s'acheva par la défaite des républicains et l'établissement de la dictature de Francisco Franco, qui conserva le pouvoir absolu jusqu'à sa mort en 1975. Cette guerre fut la conséquence dramatique, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations. Après la proclamation de la IIè République en 1931, l'exacerbation croissante des tensions entre Espagnols culmina avec l'insurrection durement réprimée des Asturies (1934) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1936, après la victoire électorale du Frente Popular. Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp franquiste éclata le 18 juillet 1936, mais sa mise en échec partielle contraignit les deux camps à se livrer une guerre totale imprévue, longue et meurtrière. Le conflit prit aussi la forme, dans certains territoires sous contrôle républicain, d'une révolution sociale qui aboutit à la collectivisation des terres et des usines, et expérimenta différentes sortes d'organisation de type socialiste (soutenues notamment par des anarchistes de la CNT).
Cette guerre civile aura fait 1.000.000 de morts, aura condamné à l'exil 500.000 ressortissants espagnols et provoqué l'incarcération de 300.000 jeunes pour délit d'opinion. 5 jeunes espagnols élirent domicile à Hannut en 1944. Ils y arrivèrent sous l'uniforme de l'armée américaine. Ce fut la dernière station d'un pénible chemin de croix commencé 8 ans plus tôt. Ils firent souche chez nous et certains prirent la nationalité belge. Ils connurent la guerre civile de 36 à 39. Le camp de réfugiés pendant quelques mois, puis la guerre de 1940 avec internement par les allemands. Ils vécurent la guerre de 44 et son débarquement puis furent au cœur de l'offensive von Rundstedt en 44-45. Comme dans la chanson, ils firent toutes les guerres.
les événements d'Ezquioga...
En 1931, deux enfants, Antonia et Andrés Breactartua, alors âgés respectivement de 11 et 7 ans, voient la Vierge apparaître au beau milieu d'un verger (pommiers) le 30 juin. Les nouvelles ont couru comme la poudre et des milliers de personnes ont commencé à aller en pèlerinage au champ où était apparue la vierge.
La Sainte Vierge est apparue aux voyants, couverte d'un manteau noir, une épée sanglante à la main et le rosaire dans l'autre, leur disant « vous avez le choix entre l'épée ou le rosaire » Elle les prévint aussi que s'ils ne choisissaient pas le rosaire, ce serait la guerre civile « dans 5 ans » ! Elle leur parle aussi de la "fin du monde" et de l'Antéchrist... Les enfants tombaient en extase.... certains ont reçu des stigmates..... d'autres parlaient des langues qu'ils ne connaissaient pas dont l'araméen
Bien sûr, les hommes ont choisi l'épée, parce que les autorités civiles et ecclésiastiques, ainsi que les experts, tous à l'unisson, persécutèrent les voyants, « démolirent » les apparitions, ceux qui priaient, et firent même dynamiter un premier ermitage construit en l'honneur de la Sainte Vierge...
Cinq ans plus tard, s'accomplit la prophétie donnée par la Sainte Vierge … des morts dans la campagne, des bombes tombant du ciel, des massacres, la destruction... Le message de la Sainte Vierge était simple mais on ne l'a pas compris, en dépit de son accomplissement ...
Tous les documents d'époque ont été publiquement brûlés ! D'autres documents sont parus bien plus tard, mais qui prêtent à confusion, dans le but d'avaliser les accusations de l'époque sur une « mélasse » entre piété et politique (la même accusation contre le Seigneur, quand on disait qu'Il « retournait » le peuple »).
Le schéma d'Ezquioga serait le même que celui déjà vécu pour celui de Fatima, bien que, et grâce à l'appui ecclésiastique (!), il n'ait pas prospéré en raison de l'opposition gouvernementale violente. Après des premières semaines où quelques prêtres dirigeaient les prières, ils ont été obligés de se retirer, alors que d'autres sont restés car non soumis à l'obéissance diocésaine.
Ezquioga était ainsi devenu pour certains un outil politique dans la lutte contre la laïque Seconde République espagnole. Cette république avait été en effet proclamée deux mois avant le début des apparitions.
Les autorités du diocèse, Mgr Mateo Múgica en tête, ont été progressivement contre les apparitions en arrivant à les poursuivre activement et allant jusqu'à réclamer l'intervention de l'état !
Le motif apparent de cette opposition a été que les autorités ecclésiastiques ont constaté un manque de preuves de surnaturel dans ces apparitions. D'autres causes plus terrestres ont été que les autorités ecclésiastiques ont craint d'être vues empêtrées dans un certain type de conspiration politique.
En 1933, l'Église a d'abord interdit la construction d'une basilique qui était en projet en Ezquioga et a finalement déclaré, après plus de 2 ans d'apparitions, qu'elles étaient fausses.
À partir de 1934, étant donné le rejet institutionnel de l'Église, le mouvement apparu autour d'Ezquioga finit par languir.
Tant l'Église que les autorités républicaines souhaitaient faire cesser le mouvement et Ezquioga s'est alors transformé en un lieu très peu fréquenté et presque proscrit.
Toutefois, de petits groupes de croyants ont maintenu leur foi dans les apparitions jusqu'à aujourd'hui.
Quelques catholiques pensent que, malgré tout, les apparitions ont été authentiques. Ils considèrent important le fait que ces apparitions sont adaptées au schéma historique des apparitions mariales, qui incluent généralement des avertissements préalables de grands cataclysmes et d'effusions de sang, comme il s'est produit dans ce cas, dans lequel on a annoncé une guerre imminente dans un délai de 5 années et qui s'est effectivement accomplie à la lettre: Guerre Civile espagnole.
L'évêque de l'époque, Mgr Mateo Mugica, qui n'avait pas soutenu les apparitions, finit sa vie aveugle et dut s'exiler. Il ne finit pas son "statut" d'évêque et écrivit même une lettre à la fin de sa vie pour expliquer certaines de ses positions à l'époque et son exil en Italie...
Les médecins psychiatriques de Santa Agueda ont vérifié les possibilités suivantes, conformément à la terminologie d'alors : Obsession, hallucination, mythomanie, délire, démence, idiotisme, crétinisme, concluant a la normalité.
Malgré ces conclusions, les voyants en bas âge, après avoir été dans un premier temps emprisonnés, furent placés dans un asile, après la guerre civile. Les voyants adultes (car il y a eu jusqu'à 200 personnes à voir la Sainte Vierge !) furent emprisonnés ; d'autres durent s'exiler...
Pour ceux qui souhaitent un résumé de l'histoire... voici un lien, mais en espagnol.
Des apparitions méconnues mais qui semblent pourtant bien avoir été authentiques même si l'Eglise a « enterré » Ezquioga sans jamais se prononcer... Parce qu'Ezquioga est non seulement pour leur époque mais aussi pour la nôtre !
La Sainte Vierge est apparue pour nous donner le remède aux crises, aux guerres, etc. Et l'homme est toujours aussi libre aujourd'hui de choisir entre l'épée et le rosaire.
Ces apparitions sont le lien entre Fatima et Garabandal ; le rappel à la prière, à la conversion.... « si le monde ne change pas.... »
La Sainte Vierge, comme une mère aimant et protégeant ses enfants, nous exhorte sans cesse à prier, à se convertir, à se tourner vers Dieu...
Dernière édition par Ange Gabriel le Ven 18 Sep - 1:17, édité 1 fois
Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Jeu 17 Sep - 23:11
Comme je l'ai dit, Notre Dame d'Ezquioga a annoncé des événements concernant la "fin du monde", en particulier le châtiment...
Les paroles de la Sainte Vierge à Conchita Mateos, âgée de Il ans, l'une des voyantes lors des apparitions d’Eskioga en Pays Basque :
Samedi 10 décembre 1932, je vis la Vierge douloureuse, bien, bien triste et elle me dit : «Vois ma fille, demain je commencerai à te raconter le châtiment, si tu as le courage de m'entendre».
Dimanche Il décembre 1932, la Vierge dit qu'elle accordera toutes les demandes sauf celles qui ont trait au châtiment parce que, sans châtiment, le monde ne peut pas être sauvé... Ce siècle est le dernier de tous... Paris sera carbonisé, Marseille englouti par la mer.
Les paroles de la Sainte Vierge à Cruz de Lete, l'un des voyants basques, lors des apparitions d’Eskioga en Pays Basque, en 1933.
Elle m'a parlé du châtiment qu'elle m'annonçait en ces termes :
Un jour arrivera, ce sont ses propres paroles, si l'on ne veut entendre ma voix, où à chaque pas on heurtera les cadavres et où plus on ira, plus on en trouvera ; et je vous dis que ce qui est le plus affligeant, c'est de penser que nombre d'âmes vont se damner. Ainsi, un jour, tout comme des flocons de neige, des âmes tomberont en enfer.
Je lui demandai si Elle désirait que nous répandions cela dans le monde. Elle me dit que non, par ce qu'on ne le croirait pas, que nous serions insultés et qu'ainsi on offenserait Jésus davantage.
Dernière édition par Ange Gabriel le Ven 18 Sep - 1:31, édité 1 fois
Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Jeu 17 Sep - 23:17
le cachet de la mairie d'Ezkioga représente St Michel terrassant le dragon !
_________________
Dernière édition par Ange Gabriel le Jeu 17 Sep - 23:32, édité 1 fois
Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Jeu 17 Sep - 23:28
L'action de Satan contre les plans divins dans les apparitions :
Le Père Burguera, principal défenseur des apparitions de Ezkioga est emprisonné, et son livre de recherches sur les faits, est brûlé en public. Sa position sur les faits était que Ezkioga soit un champ de bataille entre le malin et la Vierge.
Des dizaines d'années après, le théologue jésuite Bartina expose la thèse que le démon est toujours présent là où il y a une apparition, pour la faire dévier, créer de la concurrence, la détruire, créer des contradictions et c'est cela qui explique les difficultés... _________________
Dernière édition par Ange Gabriel le Ven 18 Sep - 1:36, édité 1 fois
Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Ven 18 Sep - 0:18
DESOLEE POUR LES 3 VIDEOS EN ESPAGNOL ! Mais cela vous donnera tout de même une idée du sujet... Merci de votre compréhension !
Dernière édition par Ange Gabriel le Ven 18 Sep - 1:51, édité 2 fois
Ange Gabriel-Dan Admin
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Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Ven 18 Sep - 0:22
Ange Gabriel-Dan Admin
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Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Ven 18 Sep - 0:29
Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
Sujet: Re: LES APPARITIONS D'EZQUIOGA Dim 20 Sep - 21:14
UNE AUTRE TRADUCTION :
Ezkioga - Notre Dame des Douleurs (1931-1934 Espagne)
Ezkioga est le nom d’un petit village fortifié, noble et loyal, de sept cents âmes, situé sur le flanc du mont Izazpi (965 m.), dans la province du Guipûzcoa en Pays Basque Espagnol. Les apparitions mariales qui se produisirent quotidiennement à Eskioga, de 1931 à 1936, furent exceptionnelles par le grand nombre de voyants (au moins 200), de tous âges et toutes conditions, par les foules énormes et les multitudes de pèlerins en prières qui atteignirent jusqu'à 80 000 personnes à la fois, et par les reportages détaillés dont elles firent l'objet dans la presse. Le lieu où se sont déroulées les apparitions, ne se situe pas dans le village, mais bien en contrebas, juste au-dessus du petit hameau de Santa Lucia, un groupe de maisons bordant la route qui conduit à Zumarraga. Le terrain des apparitions se situe exactement un peu en hauteur, deux cent mètres au-dessus de la route, sur les hauteurs d’Anduaga ; la Sainte vierge appellera ce lieu "Sa Sainte Montagne." »
Cette région d’Espagne se trouvait particulièrement prédestinée à ce type de manifestations célestes, parce que le Pays basque est une terre privilégiée pour sa fidélité à la foi catholique, comme le sont en France, la Bretagne et l’Alsace ; en tout cas, de toute l'Espagne, c’était au Pays Basque, qu'on trouvait le plus grand nombre de vocations religieuses, et les prêtres y devinrent plus nombreux encore quand des religieux français s'y réfugièrent suite aux mesures anticléricales. Eskioga se trouve au cœur de l’ancien Pays Basque que la conquête castillane a fortement entamé du côté du midi. Néanmoins, les anciennes mœurs et traditions y sont encore très vivaces. Malgré les efforts du socialisme et les infiltrations du communisme, trois choses surtout tiennent au cœur des populations du Guipuzkoa : l’amour de leur langue, la sauvegarde de leur autonomie, et l’attachement à leurs convictions religieuses.
Dans la soirée du 30 juin 1931, à l’heure de l’Angélus, la Sainte Vierge apparaît à Antonia et à Andres Bereciartua, âgés de onze et sept ans, qui allaient chercher le lait à une ferme voisine par un sentier qui passait à la Campa d’Anduaga, où ils s’arrêtèrent. Antonia aperçoit à la cime d’un bouquet de chênes, une apparition très brillante et lumineuse :
« La Sainte Vierge ! Regarde, Andres. »
Ces deux enfants virent Notre Dame en Mère affligée, d’une extraordinaire beauté surnaturelle, vêtue d’une éblouissante robe blanche, mais avec un long manteau noir lui descendait jusqu’aux pieds, ressemblant à la statue de la Vierge Douloureuse de l’église paroissiale d’Ezkioga. Sa tête était surmontée d’une couronne d’or d’où jaillissaient des rayons étincelants d’inégale grandeur. Trois étoiles brillaient, l’une au-dessus de son front, et les autres sur les deux côtés. La Vierge douloureuse, son cœur transpercé de glaives, portait sur son bras gauche, l’Enfant-Jésus vêtu de blanc, et elle tenait à sa main droite un petit mouchoir d’une blancheur étincelante.
D’autres apparitions suivirent, attirant une foule considérable. Plusieurs dizaines de personnes déclarèrent bénéficier de visions. Au début, la Sainte Vierge parla en basque, puis lorsque les foules furent plus nombreuses, elle parla en castillan. Certains tombaient dans le repos de l’Esprit, d’autres, voyants, tombaient en extases, même en présence de médecins venus étudier leur cas. Il y eut, dit-on, d’innombrables guérisons, des conversions et des faits mystérieux comme celui d’un chapelet blanc noué par la Sainte vierge, le 15 octobre 1931, au ceinturon de Ramona Olazábal (quatorze 14 ans), et dont aucun orfèvre ne put indiquer en quelle matière il était fait.
Les journées de juillet 1931 resteront à jamais inoubliables dans les annales religieuses du peuple basque. Sur toute l’étendue du pays, il se produisit une vraie explosion de foi et d’enthousiasme mystique. Des villages entiers, souvent guidés par leurs prêtres, se portaient en masse vers Ezkioga. L’ordre ne cessa de régner parmi ces pèlerins, bien que beaucoup, dans les débuts ne fussent que de simples curieux. Mais tous, là-haut, ne tardaient pas à être subjugués par l’atmosphère de piété et de dévotion qui les submergeait.
Naturellement, ces apparitions soulevèrent des controverses. Un jésuite, le R.P. Laburu, fit, en juin 1932, une série de conférences à San Sabastian, à Bilbao, à Vitoria, pour nier leur réalité. Des écrivains catholiques lui répondirent, notamment M. Bordas y Flanquer, ancien député aux Cortes, et le Frère Burguera O.F.M., l’un des meilleurs théologiens espagnols, dans une brochure intitulée : "La Verdad de "Lo des Ezkioga". La Sainte Vierge n’est pas venue à Ezkioga "pour faire des miracles grandioses, mais pour sauver les âmes", en leur apportant un nouvel avertissement :
« Qu’on sache l’indicible horreur du châtiment que le Seigneur a décidé d’envoyer au monde… S’il ne revient pas à Dieu, - et à chaque instant, il s’en éloigne un peu plus -, on comptera par millions les âmes qui dans ces jours-là se perdront sans retour. »
Le Nonce Apostolique, Mgr. Tedeschini, le Docteur Urutita, Evêque de Barcelone, divers médecins dont le docteur Maranon, estimèrent qu’il s’agissait de phénomènes naturels. Le Docteur Echeguren, Vicaire Général du Diocèse de Vitoria, retira l’autorisation aux apparitions et interdit de s’y rendre en pèlerinage. Il se raconte qu’en échange, le gouvernement républicain anti-catholique espagnol autorisa le retour de Monseigneur Mugica, Evêque de Vitoria, alors en exil en France à Bayonne ; et aussitôt, le Docteur Echeguren fut nommé évêque d’Oviedo. Don Pedro Balda, de Iruneta, transmit au Vicaire Général, l’annonce de deux voyants, Pilar Ciordia (trente ans) et Evaristo Galdos (vingt-cinq ans) : à cause de cela, il mourait prochainement de mort violente : ce qui arriva dans un accident de voiture, où il eut la tête écrasée le jour de la Pentecôte. A Monseigneur Mugica, il fut prophétisé qu’il mourrait exilé loin de son Siège Episcopal et seul. Il mourut à Zarauz, en 1968, après avoir été obligé de renoncer à l’évêché. Un jésuite, le R .P. Laburu, opposant acharné à la cause d’Eskioga, qui avait prononcé diverses allocutions hostiles, a fait une chute et il est tombé sur une truelle qui lui a tranché la gorge. S’agit-il là de punitions qui sanctionnent le péché contre l’Esprit-Saint ?
Un des voyants, Cruz Lete, d’Isazondo, âgé de 18 ans à l’époque des apparitions, et élève à l’école normale de Pampelune, trouva à Ezkioga sa vocation religieuse de frère dans l’ordre de St Jean de Dieu. Il subit les épreuves de la Passion.
C’est Cruz Lete qui, le premier, envoyant les sept épées enfoncées jusqu’à la garde dans le cœur douloureux de la Sainte Vierge, eut la pensée généreuse de faire réciter sept "Ave" et un "Gloria Patri" pour la soulager.
En novembre 1931, Cruz Lete annonça, du haut de la plateforme d’Anduaga, que la Sainte Vierge le chargeait de faire savoir qu’Elle nous dira ce que nous devrions faire, qu’Elle était venue "nous enseigner le chemin." Il s’exprima en basque, mais comme il y avait intérêt à ce que personne n’ignore ces paroles, il répéta ensuite la même chose en castillan.
Comme Cruz Lete Lui demandait un jour pourquoi Elle apparaissait, la Sainte Vierge répondit que Jésus-Christ était grandement offensé par le monde et qu’Il voulait châtier les hommes ; mais qu’Elle était la Mère de tous, que pour cela, Elle était venue annoncer à ses fils qu’ils devaient se corriger et faire réparation ; sinon, qu’ils recevraient le châtiment réservé par le Père Céleste.
Un jour de novembre 1931 et cela se répéta par la suite, Cruz Lete, aperçut la Vierge à genoux sur une nuée, le haut du corps penché en avant, comme appuyé sur les coudes. – Elle lui dit qu’Elle venait rencontrer son Fils sur le chemin du Calvaire, et Elle regarda à une certaine distance sur sa gauche. Puis ce fut le commencement du douloureux drame de la Passion. – Cruz Lete La voit en proie à la souffrance, tomber avec Jésus et pleurer abondamment. Comme le voyant pleure, lui aussi, Elle le regarde et lui dit :
« Ne pleure pas pour mon Fils, mais laisses-moi te rappeler les paroles que mon Fils Jésus est en train d’adresser aux femmes de Jérusalem : ne pleurez pas pour Moi, mais pour vous. – Tu sais bien ce que je t’ai dit à propos du châtiment »
Puis ses regards se portent vers la gauche et, après la troisième chute, Elle commence à pleurer des larmes de sang. Le sang rougit ses habits, et le voile blanc qui couvre sa poitrine finit par se teindre en rouge. Elle reste immobile ; on la croirait évanouie et comme morte. Après un long moment passé à pleurer, les yeux fixés sur le même point, Elle se lève et vient à la croix du lieu des Apparitions. Elle l’entoure de ses bras en regardant tout en haut et reste là comme effondrée. – Alors, Elle me demande chaque fois de réciter la prière des Sept Douleurs et, quand on arrive à la fin, il semble bien que son mal a passé.
Le 28 décembre 1931, la Sainte Vierge dit à Cruz Lete que le monde entier porterait des habits de deuil :
« La Vierge m'a parlé du châtiment qu'Elle m'annonce en ces termes : Un jour viendra, ce sont ses propres paroles, s’ils refusent d’entendre ma voix, où à chaque pas on trébuchera sur des cadavres et plus on ira, plus on en trouvera. Je vous le dis à tous, ce qui est le plus affligeant, c’est la pensée qu’un grand nombre d'âmes vont se damner. Ainsi, viendra un jour d’hiver quand la neige tombe dru, où comme des flocons les âmes tomberont en enfer. »
Cruz Lete demanda alors si Elle voulait qu’on fasse connaître partout ces paroles :
« Elle me répondit que non, parce que personne ne me croirait, qu’on m’insulterait, et qu’on offenserait Dieu davantage. »
Un jour qu’il n’espérait plus avoir d’extase, la Vierge Douloureuse lui apparut à la quatrième dizaine du quatrième chapelet pour lui annoncer à nouveau le châtiment ; Elle lui recommanda d’avertir les gens pour qu’on s’y préparât en faisant une confession générale. – Il lui demanda pourquoi Elle pleurait tant :
« Elle lui répondit qu’Elle ne cesserait pas de pleurer jusqu’à la fin du monde, parce qu’il y aurait toujours des pécheurs ; qu’en attendant, son Fils serait toujours crucifié, et qu’Elle souffrirait en le voyant ainsi. »
Le 29 décembre 1931, la Sainte Vierge confie à Cruz Lete qui tenait à la main une croix :
« La seule bannière qu’il y aura après le châtiment, sera la bannière que tu tiens à la main. »
Les paroles de la Sainte Vierge à Cruz Lete, en 1933 :
« Le châtiment est imminent ; il ne tient que par un fil. Il pourrait même commencer maintenant, et nous pourrions compter au nombre des martyrs. Mais pour ceux qui sont dans la grâce de Dieu, ce ne sera pas un châtiment, mais plutôt une récompense, parce qu'aller au Ciel est toujours une récompense. La terre entière portera le deuil parce que le châtiment concernerait le monde entier. La Vierge signifia aussi que ses messages étaient pour toute l’humanité, et non pas seulement pour l'Espagne, ou pour le Pays Basque. »
Cruz Lete a demandé à la Sainte Vierge, la faveur d’accorder aux personnes le temps de se repentir et de se confesser :
« Si ces garçons ne deviennent pas plus virils et si les filles ne reviennent pas à la pureté … pour les guérir et les racheter, Dieu enverra le feu, la peste, la famine, et le bolchévisme, qui sont des fléaux pour purifier la chair de ces vierges sauvages et pour arracher les yeux de tant de ces hommes dégénérés. »
Cruz Lete demanda à la Sainte Vierge et expliqua aux pèlerins pourquoi le châtiment serait si grand :
« Celui qui tue une personne, on l’emprisonne pour la vie, ou on le tue lui-même. Or, nous autres, nous ne cessons de tuer son Fils (Jésus) qui est notre Roi, et de plus, notre Père. Il est évident que celui qui tue un Roi mérite d’être plus sévèrement châtié que celui qui tue une personne quelconque, sans famille et sans autorité, car il est juste que le châtiment, petit ou grand soit toujours proportionné à la dignité de la personne tuée. Que ne méritons-nous pas, nous qui sommes tant de fois en train de tuer Jésus-Christ, lui-même ! »
Au milieu du mois de juillet 1931 : la Vierge apparut tenant une épée à la main, en bénissant la foule des pèlerins, puis donnait l’épée à saint Michel et aux anges qui l'accompagnaient. Plus tard, on vit les anges armés courir au sommet des montagnes comme s'ils combattaient un ennemi invisible dans lequel la plupart des gens reconnaissaient la République.
Delposo, le gouverneur civil de San Sébastian, persécuta les voyants. Il en poursuivit pour escroquerie, sédition, complot contre la République : il en fit enfermer en psychiatrie ! Mais les médecins de l’asile de Santa-Agueda reconnurent que les prétendus malades jouissaient d’une parfaite santé mentale. Non seulement, les voyants n’étaient pas fous, mais ils ne manquaient pas d’esprit et de répartie. Un jour, Delposo, furieux de ne pouvoir confondre le plus connu d’entre eux, Francisco Goicoechéa, dit Patxi, jeune basque de 24 ans, lui jeta, méprisant :
« Vos conceptions sont si baroques, si éloignées des miennes que je n’y comprends plus rien. Il faut que l’un de nous soit fou ! - Pardon, Monsieur le Gouverneur, ce n’est pas moi ! répondit, en souriant, Patxi, en sortant de son portefeuilles l’attestation médicale certifiant son excellent état de santé mentale, que lui avait remis les experts psychiatres. »
Les voyants passèrent par les étapes de la Passion pendant leurs extases. Il y eut aussi parmi les voyants des cas de stigmatisation. Ramona Olazábal, reçu sa stigmatisation, le 15 octobre 1931. Ramona avait prévenu ses amis et des prêtres qu'il allait se passer quelque chose. Elle leva les mains devant une foule de 20 000 personnes et du sang en jaillit. Elle affirma que la Vierge elle-même lui avait transpercé les mains avec une épée.
Chez certains pèlerins et dans lors de réunions de prières, les photographies de la Vierge d'Ezkioga et du Christ de Limpias saignaient comme des êtres humains. Ses signes douloureux tout comme les messages prophétiques étaient annonciateurs des horreurs fratricides de la guerre civile qui débuta quatre ans plus tard, et des persécutions sanglantes contre l’église d’Espagne, par les républicains.
En début décembre il était apparu clairement que le vicaire général de Vitoria avait rejeté toutes visions d'Ezkioga, et Patxi, Carmen Medina, et les autres croyants pouvaient seulement espérer que l'évêque exilé exprime un avis différent. La rumeur l'a eu que le 14 décembre Patxi avait transmis à Monseigneur Mateo Múgica, d'ici là dans le village de La Puye près de Poitiers, une lettre scellée qui a indiqué que le miracle aurait lieu le 26 décembre. Je ne suis pas certain que Patxi soit allé en France, mais de toute façon il a fait passer les instructions de la Vierge pour Carmen Medina de prendre un groupe de voyants pour rencontrer l'évêque. Medina est allé avec Ramona Olazábal, la fille d'Ataun, l'enfant Benita Aguirre, Evarista Galdós, et un cinquième voyant le 19 décembre. L’évêque Múgica a parlé à chaque voyant séparément pour une demi-heure mais, selon Carmen Medina, il n’a pas cru à l'origine surnaturelle des apparitions.
Le voyant de Francisco (Patxi) Goicoechea, « l’homme d'Ataun. » annonçait que les Basques allaient reconquérir l'Espagne par le catholicisme.
Les parents de Patxi Goicoechea étaient métayers et lui était charpentier. Sa première vision s'est produite le 7 juillet 1931. Ses extases profondes devinrent un point culminant des soirées d’apparitions. Patxi rassemblait autour de lui beaucoup de pèlerins qui lui étaient favorables. De jeunes et solides gaillards d'Ataun l’accompagnaient en permanence pour le protéger de la foule, et, après les extases, ils le ramenaient à demi conscient à la salle de repos. Patxi était l'un des rares jeunes hommes favorisé d’apparitions multiples, et la presse et le public lui ont accordé une attention exceptionnelle. Lorsqu’il annonçait que la Vierge réclamait le renversement de la République, Patxi passait pour un nationaliste Basque. Il avait pris l'initiative de faire ériger un chemin de croix en bois. A plusieurs reprises, Patxi a annoncé des miracles. En novembre Patxi avait essayé de transmettre les messages divins aux députés Basques Jésus Leizaola, Marcelino Oreja, et José Antonio Aguirre. Quand il entendit que Patxi avait un message pour lui, Leizaola répondit, « message de la Vierge ? Je la connais aussi. S’il y a quelque chose d’important qu’elle souhaite que je sache, elle me le donnera elle-même. »
En décembre et janvier 1932, les voyants ont commencé à voir que la manière particulière dont le châtiment se produirait. Benita Aguirre, âgée de neuf ans (elle mourut le 4 juin 1982), reçu de nombreuses révélations sur l’avenir. Elle en fit l’exposé lors d’une rencontre avec un pèlerinage catalan à l'hôtel Urola de Zumarraga, le 8 février 1932. Quand les participants ont mesuré la gravité de ses annonces, elle « a déclaré solennellement que la mère de Dieu l'avait expressément autorisée à faire ce rapport. » Voici les annonces de châtiment de Benita Aguirre :
« Vive Jésus. La Sainte Vierge n'envoie pas le châtiment ; c’est plutôt Jésus. Il y aura des tremblements de terre qui commenceront à l'étranger et se produiront alors en Espagne. Pendant le tremblement de terre à Santiago de Cuba, sept personnes deviendront des martyres, c'est-à-dire, qu’elles offriront leurs vies au ciel. Ceci ne signifie pas que dans une fin de vie paisible, elles n’auraient pas été sauvées, mais sans cela, elles ne seraient pas des martyres. L'incendie détruira les récoltes. Pendant la première année, c'est-à-dire, la première phase des évènement, il y aura la famine. Durant la deuxième année, il n’y aura plus de famine, mais lors de la troisième année, beaucoup de gens mourront encore de faim et beaucoup seront damnés. La quatrième année, c'est-à-dire, dans la quatrième phase des évènements, il commencera à y avoir des moissons, et alors les choses commenceront à aller mieux. Les plus petits enfants mourront dans les bras de leurs mères avant la famine. Les mauvaises personnes qui font un acte de repentir au moment de la mort ne seront pas aidées car ce ne seront pas de véritables actes de pénitence, parce qu'il ne sera pas fait avec une véritable contrition, mais seulement en crainte de la punition éternelle, et si précédemment ils étaient seulement allés en purgatoire, alors ils iront à l'enfer et seront damnés éternellement. La Sainte Vierge a dit qu'elle agréerait toutes les demandes, excepté qu'elle ne pourra empêcher le châtiment, parce que sans le châtiment le monde ne peut pas être sauvé. Le jour viendra où nous ne pourrons plus faire un pas en avant sans trouver un cadavre, et à chacun de nos pas, nous trouverons d’autres cadavres, de sorte qu'il faudra se frayer un chemin parmi des cadavres, comme on déblaie les chemins quand ils sont couverts de neige.
C'est le dernier siècle.
Paris sera carbonisé, Marseille avalé par la mer, sur Barcelone pèse une charge plus lourde de péchés, bien plus mauvaise que Saint Sébastien, de sorte que si les Catalans n'étaient pas venus en pèlerinage à Ezkioga, les habitants de Barcelone seraient aujourd’hui soit au ciel, soit en enfer, ou au purgatoire, parce que Barcelone serait déjà nivelée. La Catalogne a sur elle beaucoup de péchés, Madrid, Barcelone, Saint Sébastien, et Málaga sont celles avec les plus lourdes charges de péchés. Les plus petites villes sont ceux qui ont moins de frais que les grands.
Il y aura une guerre plus grande que l'européenne, dans laquelle Saint Michael découpera les têtes du mauvais.
Le châtiment est pour le bien des bonnes gens et la punition pour les mauvais. Pendant le châtiment, les riches seront pauvres, et les plus riches pauvres qu'avant, mais personne ne seront très riches.
Il y aura une grande maladie, comme une peste, et beaucoup de gens mourront, et beaucoup de moines prendront soin du malade et certains mourront. Nous devrions demander à mourir dans le premier châtiment.
Il y aura moins que la moitié du nombre de personnes qu'il y a maintenant. Pendant le châtiment les hommes seront très mauvais, oublieront Dieu, et les peu qui sont bons peuvent être facilement comptés. Alors le Christ régnera.
Pendant le châtiment, il n'y aura aucun purgatoire.
Il y aura trois châtiments, et trois grands miracles.
La Vierge a dit, qu’après le châtiment, la première épée qui perce son coeur fera trembler la terre.
Benita indique : « ceux qui mouront lors du premier châtiment seront chanceux, et j'espère être l'un d’entre eux. »
Un présent catalan a écrit que ses « révélations grandioses étaient dans le contraste important avec l'étude qu'une fille neuf années pourrait avoir, si naïf, innocent, et simple. »
D'ici là il devrait avoir été clair que Benita n'ait pas dû être sous-estimé. Mais même pour la sa ceci était un nouveau tour. Ce n'était pas un message fourni dans la transe mais un genre de prophétie tout à fait comme ceux dans les collections éditées. Benita a indiqué pour donner ce message seulement aux croyants. Néanmoins, une version imprimée circulait pendant prêté.
Le message a été clairement rapporté au monde, dans son ensemble. Une guerre mondiale, pas une guerre civile espagnole, devait faire partie de ce châtiment, et les tremblements de terre commencer ailleurs et seulement frapper l'Espagne plus tardivement, en accord avec l'idée que l'Espagne avait obtenu un sursis. Le tremblement de terre de Santiago De Cuba s'était produit pendant six jours plus tôt (2 février 1932), laissant douze morts. La notion la position des voyants que certaines de ces victimes étaient des martyres qui avaient offert le sacrifice de leur vie comme âmes expiatoires en réparation des péchés du monde, empêchant ainsi les décès d'autres victimes. »