Ces messages que le CIEL nous transmet en urgence au travers de ses CHOISIS en nombre, va t-on les mépriser ? |
L'immensité de l'Univers se trouve dans nos cœurs, nos prières… Les Anges les prennent dans leurs ailes, les mènent à Dieu, en offrant sur l'Autel d'Or JESUS et MARIE qui sont devant le Trône du PERE ETERNEL avec le parfum de nos prières. Et si notre prière est pure et acceptable devant Dieu, le Seigneur envoi tout de suite un ange pour la prendre dans son encensoir et la faire monter comme l'odeur d'encens vers LUI…
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| LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC | |
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Ange Gabriel-Dan Admin
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| | | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mar 21 Juil - 15:06 | |
| BREF RAPPEL DE SON HISTOIRE :
UNE EXPLICATION TROUVEE SUR INTERNET :
L'histoire de Jeanne D'Arc est extraordinaire : dans un monde très masculin et d'autant plus guerrier que nous sommes en plein coeur de la guerre de cent ans, cette jeune fille d'à peine 16 ans réussit à convaincre le royaume de France à la volonté de Dieu.
Toute la dimension tragique du destin de Jeanne naît de la terrible opposition entre la croyance populaire et le "rationalisme" du clerc savant.
Jeanne D'Arc va en mourir.
Voici son histoire ... !
Jeanne est née le 6 janvier 1412, dans un bourg du Barrais, Dorment. Ses parents étaient des "laboureurs", c'est à dire des paysans assez aisés. Ils avaient un terrain agricole de plus d'un hectare. Elle était la fille de Jacques Darc.
(l'orthographe actuel vient de l'anoblissement ultérieur de sa famille). *
Jeanne ne sut jamais lire. Mais elle a écouté l'enseignement religieux de sa mère et peut dire le Pater, le Credo et l'Ave Maria. Comme les autres gens, elle a suivi dans sa paroisse l'office dominical et le jeûne en Carême : elle s'est confessée et a communié à Pâques.
Mais Jeanne est le produit de l'enseignement que, parcourant les campagnes, dispensaient les mendiants :
Confessions et communions fréquentes, pratiques des oeuvres, aumônes aux pauvres, cultes spéciaux à certains saints, et surtout à la Vierge Marie et au nom de Jésus.
De son enfance, on connaît sa participation aux fêtes et aux jeux de ses compagnons, à l'égard de qui elle manifestait une certaine distance ; celle-ci est inspirée de sa piété et de son goût pour la solitude. Domrémy était situé sur une route fréquentée par les marchands, les pèlerins, les clercs voyageurs, le monde médiéval de la route, colporteurs de nouvelles, de légendes et d'histoires plus ou moins savantes qui se mêlaient au fond traditionnel local.
La foi de Jeanne est donc une communion directe et personnelle avec Dieu.
Les événements qui touchent Jeanne sont liés à la guerre de cent ans. Au lendemain du Traité de Troyes (1420) et de la mort de Charles VI (1422), le royaume de France est divisé entre un roi légal, l'anglais Henri VI qui de Paris, ne tient que la France du Nord et doit beaucoup au soutien du Duc de Bourgogne ; et un roi qui se dit seul légitime, le dauphin Charles VII qui tient le Midi.
Domrémy se tient à la frontière entre les deux France et, dans la Châtellenie de Vaucouleurs, non loin des possessions bourguignonnes et de l'Empire, c'est un des rares bourgs qui dépendant du roi de France, soit resté fidèle à Charles VII.
En 1425, les habitants doivent abandonner une première fois le village devant la menace bourguignonne. Puis en 1428, quand les anglos-bourguignons mettent le siège devant Vaucouleurs qui résiste, Jeanne, avec les siens, se réfugie à Neufchâteau. C'est dans ce contexte qu'elle a commencé à entendre des voix. Ce sont les voix de Sainte Catherine, Saint Michel et Sainte Marguerite qui lui ordonnent d'aller en France, d'en chasser les anglais et de faire sacrer Charles VII à Reims, en signe de lieutenance du vrai roi, Dieu : voilà l'essentiel du modèle de "monarchie chrétienne nationale" reçue par Jeanne D'Arc.
Après de longues hésitations, aidée par un parent, elle va trouver en mai 1428 le représentant du roi à Vaucouleurs, le capitaine Robert de Baudricourt. Ce dernier la traite de folle et la renvoie chez elle. Désormais elle sera aidée par des gens qui croiront en la réalité de sa mission et de ses voix. Elle se heurtera à l'incompréhension ou à l'hostilité de ceux qui la croiront folle ou intrigante, voir sorcière.
Le problème de Jeanne est qu'elle se trouve face à un monde troublé par une accumulation de guerres, de famines, d'épidémies (la Peste Noire) et de misère. Cette situation politique et sociale provoque la réapparition de prophètes savants ou populaires qui proviennent d'une tradition orale médiévale. Ils pertubent l'autorité politique et spirituelle de l'église qui les pourchasse pour hérésie et les fait enfermer ou brûler.
Le 12 février 1429, elle fait une nouvelle tentative auprès de Baudricourt. Celui-ci cède sous la pression des partisans de Jeanne, après une séance d'exorcisme d'où elle sort victorieuse. En onze jours la petit troupe, partie le 13 février de Vaucouleurs, arrive à Chinon, lieu de résidence du roi Charles VII. Celui-ci très réticent, la reçoit le 25 février : "je viens de la part de Dieu pour faire lever le siège d'Orléans et sacrer le dauphin à Reims. "Elle passe l'épreuve avec succès ; elle reconnaît le roi parmi son entourage et dans un entretien particulier le convainc de sa mission. Charles la soumet à un interrogatoire dirigé par les Théologiens de l'université de Poitiers. Elle leur présente quatre prédictions : d'abord les Anglais lèveront le siège d'Orléans, puis le roi sera sacré à Reims, Paris rentrera dans le domaine royal de Charles et enfin, le duc d'Orléans reviendra de sa captivité en Angleterre
A la fin du mois d'avril, elle gagna Orléans qui était assiégé depuis 7 mois et qui allait succomber à la famine : sa présence rendit courage aux français et après quelques jours de combats, la ville fut délivrée le 8 mai 1429. Ce succès local eut un profond retentissement et marqua un tournant dans la guerre de cent ans. Ce fut ensuite la reprise de Jargeau, de Meung, de Beaugency, puis la victoire de Patay, le 18 juin 1429.
Avec un profond sens politique, Jeanne comprend que Charles VII, dont la naissance légitime avait été mise en cause par sa propre mère, ne serait vraiment roi qu'après avoir reçu l'onction du sacre. Après avoir repris Auxerre, Troyes, Chalons, elle força les portes de la cathédrale de Reims où l'enthousiasme populaire obligea le gouverneur bourguignon à s'incliner. Alors, le 17 juillet; Charles VII est sacré par l'archevêque de Reims selon le cérémonial traditionnel.
- Mais Jeanne allait échouer dans sa troisième prédiction. Quand elle parut devant la ville, le 26 août 1429, les parisiens renforcèrent leurs défenses : l'héroïne fut blessée au cours d'un assaut, le 8 septembre 1429. La jeune fille dut renoncer à délivrer Paris. Désormais elle participe à des opérations limitées auprès de Charles VII. Elle parvient à s'emparer de Saint Pierre-le-Moûltier en octobre 1429, mais échoue devant la Charité-sur-Loire en décembre.
Au printemps 1430, le duc de Bourgogne met le siège devant Compiègne : les habitants appellent Jeanne D'Arc à leur secours. Elle accoure et réussit à pénétrer dans la ville. Mais le 23 mai 1430, au cours d'une sortie, elle tombe aux mains des bourguignons. Leur chef, Jean de Luxembourg, obéissant aux injonctions de l'université de Paris, la livre au Anglais contre une rançon.
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LE PROCES DE JEANNE D'ARC
Jeanne échoua dans une tentative d'évasion du château de Beaulieue-en-Vermandois, elle se jeta du haut d'une tour, ce qui lui fut reproché à son procès comme une tentative de suicide.
Dès le 26 mai, l'Université de Paris avait réclamé qu'elle fut jugée comme hérétique par le tribunal de l'inquisition. Ce corps, représentant suprême en France de la culture et des préjugés savants et de la collaboration avec les Bourguignons et les Anglais, s'avérait être le principal ennemi de Jeanne. Les Anglais , qui voulaient la condamnation de Jeanne , l'achetèrent à Jean de Luxembourg, mais la remirent à la justice d'église, tout en déclarant qu'ils la reprendraient si elle n'était pas déclarée hérétique.
Pourquoi l'évêque Cauchon a-t-il fait brûler Jeanne d'Arc ?
L'évêque Cauchon était un ecclésiastique français, né dans la région de Reims vers 1371. Nommé recteur de l'Université de Paris, il avait derrière lui une carrière de théologien quand il se lanca dans la politique. Lors de la querelle des Armagnacs et des Bourguignons, il prit le parti des Bourguignons, amis des Anglais. Le duc d'Orléans avait été assassiné par les Bourguignons. Cauchon expliqua à l'assemblée des évêques, le " concile ", que cet assassinat n'était pas injuste. Il devint le défenseur officiel de la cause des partisans de Bourgogne.
Reconnaissant, le parti des Bourguignons l'avait nommé évêque de Beauvais en 1420. Pendant la guerre de cent ans, les Bourguignons furent du coté des Anglais et les Armagnacs du coté du roi de France Charles VII qui destitua Pierre Cauchon. Il fut chassé de Beauvais en 1429 et trouva refuge à Rouen. Son rêve était d'être archevêque de Rouen, ville tenue par les Anglais. Il était donc docile au parti des occupants quand commenca le procès de Jeanne d'Arc en 1431.
Cauchon avait servi d'intermédiaire dans la négociation entre les hommes du duc de Bourgogne, qui avaient capturé Jeanne, et les Anglais qui voulaient qu'elle leur fut livrée. Il était l'instructeur tout désigné pour le procès.
Cauchon tint à assister au supplice, espérant jusqu'au bout que la condamnée renierait ses voix. Elle mourut en disant Jésus. L'évêque avait bien conduit son procès.
Pour tous Jeanne était condamnée comme hérétique et non comme ennemie des Anglais.
Ni le roi Charles VII, ni le pape ne la défendirent au moment du procès.
Quant à Cauchon il ne reçut pas la récompense qu'il espérait.
Les Anglais le firent nommer évêque de Lisieux en 1432.
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*CE QUE L'ON NE DIT PAS C'EST QUE SON GRAND PERE PATERNEL VIVAIT A QUELQUES LIEUX DE NANCY : A ARC/MEURTHE !
Dans sa petite enfance, elle passait ses vacances dans une petite maison à proximité de l'église ! Et en famille allait à pied au pélérinage de St NICOLAS de PORT !
FRERE ROGER, cousin de Ste THERESE DE L'ENFANT JESUS avait reçu de nombreux message de Jeanne d'ARC dans ce sens...
LA PETITE MAISON D'ART SUR MEURTHE (54)
Mais plus tard, habitat Ceffonds vers St Dizier et enfin Domrémy...
Dernière édition par Ange Gabriel le Dim 9 Jan - 22:43, édité 4 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| | | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mar 21 Juil - 15:31 | |
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Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Mar 9 Mai - 8:19, édité 6 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mar 21 Juil - 15:36 | |
| SUITE : Choisi par le Père pour parfaire la Rédemption. Les messages du Ciel associés à Notre Dame de Pâques Nouvelle et à Notre Dame des Souffrances. UN CANADIEN peu dans la lumière ( Octo ) se targue de raconter à sa sauce cette histoire qui perdure sous une forme nouvelle et juste ! ORIGINE - L' "Église de la Sainte Famille " à Derval (Loire-Atlantique) a été fondée en 1972 par Pierre Poulain (né en 1924 dans une famille d'agriculteurs) qui se dit l'objet de révélations de Marie-corédemptrice, et chargé de restaurer l'Église Catholique et universelle devant l'imminence de grandes catastrophes méritées par le monde pour son péché : révolutions, invasions de l'Occident par l'URSS, destructions. Il se présente comme le " Grand Restaurateur " investi d'une mission de salut pour ceux des " élus de Dieu " qui se regrouperont autour de lui a Derval. Le nouveau lieu de pèlerinage est même pourvu d'une source miraculeuse. On y célèbre de longues prières (rosaire), des messes (par son frère Clodulphe ordonné prêtre de la nouvelle Église par P. Poulain lui-même, sur ordre de la Vierge). Mais en 1979 une jeune Lorraine, Marie-Odile Galerme, vient s'installer a Derval à la demande du voyant, et se trouve enceinte. Le prophète annonce alors la naissance miraculeuse d'une petite fille, Marie (conçue par Dieu) qu'il présente comme la nouvelle Anne. Mais c'est un garçon qui naît le 24 septembre 1980. Marie-Odile est alors désignée comme Marie, mère d'un nouveau Jésus dénommé " Jésus-Pierre bébé de l'Apocalypse ", futur rédempteur et sauveur de l'humanité. Une couronne d'or doit être dépose sur la tête du futur roi le 13 novembre 1999.
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mar 21 Juil - 15:52 | |
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DIFFUSION - P.Poulain implante solidement son église, d'une part en achetant de nombreuses maisons à Derval et en invitant les fidèles, spécialement les personnes âgées, à léguer leurs biens, d'autre part en créant une congrégation religieuse féminine, l'Ordre des "Filles crucifères", porteuses d'une croix autour du cou, d'un voile vert et de jupes grises, dont certaines auraient mission de mettre au monde des enfants conçus par l'opération du saint Esprit et préservés du péché originel. *
" L' Oeuvre de la Restauration ", à Derval, en Bretagne, a attiré, pendant longtemps, des cars entiers venus de toute la France et de l'étranger.
A l'origine, il y a les révélations reçues, à partir de 1975, par un agriculteur, Pierre Poulain. La Vierge lui serait apparue en lui révélant un important message : il était chargé de " Restaurer l'Eglise ". Plusieurs autres voyants ont commencé à graviter autour de lui et les révélations du Restaurateur ont commencé à être éditées, à partir de 1978, sous le titre : L'Avènement restaurateur (11 volumes parus). Une communauté de religieuses s'est établie autour de lui, l'Ordre des filles crucifères.
En 1980, une naissance non déclarée à l'état-civil (fruit d'une relation " mystique " entre le Restaurateur et une de ses disciples) a fait scandale et a éloigné nombre de fidèles.
L'" Oratoire du Précieux Sang " existe toujours à Derval, peuplé d'un nombre incalculable de statues, de reliques, authentiques ou supposées. Il est fréquenté par des fidèles, qui parfois viennent de loin pour écouter le Restaurateur.
Aujourd'hui encore, les messages supposés surnaturels de Pierre Poulain et de ses disciples sont diffusés dans toute la France par des feuilles ronéotypées. On y trouve des nouvelles doctrines (la " divinité " de la Vierge Marie, quatrième personne de la Trinité !), la prescription de nouvelles fêtes liturgiques (le 5 avril, " Pâque nouvelle " ).
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le webmaster :
* A MA CONNAISSANCE... JE N'AI VU AUCUNE DE CES FEMMES ENCEINTES... LES COSTUMES ETAIENT CREES EN L'HONNEUR DE MARIE JULIE JAHENNYhttps://unioncosmiqueen5d.forumactif.com/t59-marie-julie-jahenny-les-3-beaux-secrets-de-la-bretagne-autres-propheties
Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Mar 9 Mai - 8:59, édité 5 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mar 21 Juil - 16:04 | |
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Dernière édition par Ange Gabriel le Mar 19 Oct - 18:36, édité 1 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mar 21 Juil - 16:53 | |
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DOMREMY EN LORRAINE :
Mais quelle est alors l'origine de " Dom " ?
Dun est un toponyme ou un élément de toponyme courant dans les régions de peuplement ou d'ancien peuplement celtique. Il signifie à l'origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont. On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros. (source Wikipedia)
Le Donon, dans les hautes Vosges, en est le parfait exemple et Lyon se nommait autrefois Lugdunum... Le Dunum de Lug.
Si le nom du village, au lieu de faire référence à saint Remi, indiquait plus simplement l'emplacement d'un lieu de culte remarquable celte, enceinte ou éminence sacrée, le " dunum remii ", qui au fil du temps serait devenu Domremy !
On rencontre d'ailleurs parfois l'orthographe " Donremi ".
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JEANNE D'ARC ......QUITTANT LA MAISON PATERNELLE CONTRE LA VOLONTE DE SES PARENTS, QUI DEMEURERENT PRESQUE FOUS A LA PREMIERE NOUVELLE DE SON DEPART.....
ICI, disparition du dossier...
Sa mère très inquiète parti en pélérinage avec un moine au PUY EN VELAY pour demander ses protections pour sa fille à la VIERGE MARIE
Un visage dit de Jeanne
une autre représentation de Jeanne à la cathédrale de Toul
Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Mer 28 Sep - 17:23, édité 5 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Ven 12 Fév - 14:10 | |
| le 18 avril 1909 : béatification de Jeanne d'Arc par Pie X. Née le 6 janvier 1412, à Domrémy, de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, Jeanne est d'une famille de 5 enfants. Dès l'âge de 13 ans, elle entend les voix de saint Michel, sainte Marguerite et sainte Catherine, alors qu'elle garde ses brebis. La France est alors en partie aux mains des Anglais, alliés des Bourguignons, le Dauphin du Royaume de France, futur Charles VII, n'est que le «roi de Bourges», doutant de sa légitimité.
En mai 1428, les voix de Jeanne lui commandent d'aller trouver le Dauphin Charles, de le faire sacrer à Reims et de l'aider à libérer le Royaume de France de l'occupation anglaise. Dès lors le miracle se produit. Son oncle la conduit chez le sire de Baudricourt, gouverneur de Vaucouleurs. De là, elle se rend à Chinon, où se trouve le Dauphin qu'elle rencontre. Il lui confie sa modeste armée. Le 28 mars, à la demande du Dauphin, elle est examinée par des théologiens à Poitiers qui ne trouvent rien à dire sur son orthodoxie. Elle quitte Blois et délivre Orléans le 8 mai, puis Tours, Loches, Beaugency, Patay. Elle arrive à Auxerre le 1er juillet et entre dans Troyes le 10. La route de Reims est désormais libre ; elle obtient du Dauphin, qu'il s'y fasse couronner le 17 juillet 1429, sous le nom de Charles VII. La France retrouve alors son Roi. Mais la guerre continue. Le 22 juillet, elle prend Soissons, puis Château-Thierry, Coulommiers, Crécy, Provins. Le 29 décembre, elle est anoblie par Charles VII pour les services rendus au Royaume.
Mais sa mission n'est pas terminée, après l'épopée vient le calvaire : le 23 mai 1430, elle est capturée par les Bourguignons à Compiègne qui la livrent le 14 juillet, contre une rançon de 10.000 francs or, à l'évêque de Beauvais, Cauchon, qui la réclame au nom du roi d'Angleterre, car elle a été prise sur son diocèse. Elle est emmenée à Rouen où Cauchon et une quarantaine de clercs, acquis à la cause de l'Angleterre, la condamnent comme :
« menteresse, abuseresse du peuple, blasphémeresse de Dieu, idolâtre, cruelle, dissolue, invocateresse de diables, hérétique et schismatique» au terme d'un procès «le plus infâme qui ait épouvanté les hommes depuis le procès ineffable de Notre Seigneur Jésus-Christ». (Léon Bloy)
Jeanne est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 24 mai 1431 en pressant un crucifix sur son cœur. Les Anglais dispersent son cœur et ses cendres dans la Seine. A la demande de sa famille, son procès est révisé 25 ans plus tard; en 1456, Jeanne est réhabilitée. En 1874, s'ouvre son procès de canonisation. Elle est béatifiée en 1909, par saint Pie X, canonisée en 1920, par Benoît XV, et proclamée patronne secondaire de la France.
« Sainte Jeanne d'Arc tu es morte en criant : « Jésus, Jésus, Jésus, Jésus, Jésus, Jésus ». Six fois, tu crias son nom comme pour le récompenser des cent vingt jours où tu libéras la France.
Jeanne aide-nous à vivre de la liberté de l'Évangile afin que nous ne soyons esclaves de personne et que les peuples, les nations, et toutes les langues proclament que Jésus est Seigneur ! « Prière de Mgr. Aubry (1991)
Extrait du tome 1 du livre des Bannières
Saint Pie X, le 13 décembre 1908, lors de la lecture du décret de Béatification de Jeanne d'Arc, disait à Monseigneur Touchet, évêque d'Orléans :
"Vous devez dire aux Français qu¹ils fassent leurs trésors des Testaments de SAINT REMI, de CHARLEMAGNE, de SAINT LOUIS, qui se résument par ces mots si souvent répétés par l¹Héroïne d¹Orléans : « VIVE LE CHRIST QUI EST ROI DES FRANCS » A ce titre seulement la France est grande parmi les nations. A cette clause, Dieu protégera et la fera libre et glorieuse. A cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres saints, est dit d'Israël : Personne ne s'est rencontré qui insulte ce peuple sauf quand il s'éloigne de Dieu".
(Tirés des Actes de S.S. Pie X Tome V p. 205)
L'imposant livre publié sous la direction de Mgr Touchet, évêque d'Orléans, édité après les fêtes de la béatification de Jehanne d'Arc en 1909, confirme ce texte. On découvre à la page 57 une remarque étonnante de cet évêque à propos du comportement de saint Pie X lors de ce discours. A notre connaissance, c'est la seule fois où des témoins tiennent à souligner un tel comportement dans la vie de saint Pie X. Citons Mgr Touchet :
« ...mais il importe peu de notre discours. Ce qui importe à votre attention religieuse, c'est celui que Sa Sainteté daigna nous adresser. Le pape, qui est admirablement éloquent, le prononça d'ailleurs avec une vigueur et une majesté qui ne sortiront jamais de notre mémoire. »
« ...De nos jours, plus que jamais, la force principale des mauvais, c'est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens».
...Aussi à votre retour, vénérable frère, vous direz à vos compatriotes que s'ils aiment la France, ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l'Eglise, qui est pour eux tous une mère très tendre, comme elle l'a été de vos pères.
Vous direz qu'ils fassent trésor des testaments de saint Remy, de Charlemagne et de saint Louis, ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l'héroïne d'Orléans : «VIVE LE CHRIST QUI EST ROY DES FRANCS !»
«A CE TITRE SEULEMENT LA FRANCE EST GRANDE PARMI LES NATIONS ; À CETTE CLAUSE DIEU LA PROTÉGERA ET LA FERA LIBRE ET GLORIEUSE ; À CETTE CONDITION ON POURRA LUI APPLIQUER CE QUI, DANS LES LIVRES SAINTS, EST DIT D'ISRAËL : «QUE PERSONNE NE S'EST RENCONTRÉ QUI INSULTÂT À CE PEUPLE, SINON QUAND IL S'EST ÉLOIGNÉ DE DIEU».
«CE N'EST DONC PAS UN RÊVE QUE VOUS AVEZ ÉNONCÉ, VÉNÉRABLE FRÈRE, MAIS UNE RÉALITÉ.
«JE N'AI PAS SEULEMENT L'ESPÉRANCE, J'AI LA CERTITUDE DU PLEIN TRIOMPHE.
« ...Je suis affermi dans cette certitude... par l'intercession de Jehanne d'Arc qui, vivant dans le cœur des Français, répète aussi sans cesse au Ciel la prière : ''Grand Dieu, sauvez la France !»
Nous sommes obligés de remarquer combien saint Pie X avait une connaissance approfondie de la vraie France.
En quatre noms : Remy, Charlemagne, Louis, Jehanne, il montrait quels étaient les vrais et seuls maîtres que nous devions suivre.
Saint Pie X, un an avant, lors du consistoire du 18 décembre 1907 avait déjà dit ces paroles: «Tous les catholiques de France doivent regarder avec affection Reims et Marseille, car, si Marseille reçut le premier germe de la Foi que lui apportait la parole venue du Golgotha, encore toute chaude du sang de Jésus-Christ, Reims vit proclamer solennellement le règne du Christ sur toute la France par le Roi Clovis, qui, ne prêchant que par son exemple, amena les peuples qui le suivaient à répéter d'une seule et même voix : "Nous renonçons aux dieux mortels, et nous sommes prêts à adorer le Dieu immortel prêché par Remy !" C'était une preuve de plus que les peuples sont tels que le veulent leurs gouvernements».
Quand on lit : «Ce n'est pas un rêve, mais une réalité», puisse chaque Français comprendre l'importance d'un tel message. Quand on lit : «Je n'ai pas seulement l'espérance, j'ai la certitude»..., ces mots prononcés par une telle bouche qui, ce jour-là parlait «avec vigueur et majesté, comme le Christ parlait», on sait vraiment qu'elle est la seule marche à suivre pour un chrétien et un Français, qu'elle est la seule vraie démarche politique qui mène au plein triomphe.
Que penser alors des maîtres, des chefs, des restaurateurs, des prétendants, des écrivains, des historiens, des journalistes, des bulletins qui oublient un tel message ? Qu'il est vraiment navrant de voir que l'on veut bien tout essayer, tout suivre, sauf le Christ Roi de France. Ne peut-on les ranger dans le camp de ceux dont le seul drapeau est : "Nous ne voulons pas qu'Il règne sur nous" ? Luc XIX, 14. Car qui n'est pas avec Lui est contre Lui. Tous ceux qui ne veulent pas de "ce titre seulement" : "Vive le Christ qui est Roi des Francs" sont dans l'erreur.
Merci à la Rome enseignante, merci au saint Pape saint Pie X de nous avoir montré "la réalité du plein triomphe". Puissions-nous en être définitivement convaincus. Puissions-nous abandonner toute autre solution. »
Tiré du tome 3 des Œuvres Episcopales, de Mgr TOUCHET cité par le blog : Sur les pas des Saints Lois Spalwer
Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Sam 18 Avr - 13:28, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Ven 12 Fév - 14:15 | |
| SUR ARTE TV, CE SOIR :samedi, 29 mai 2010 à 20:40 Rediffusions : 30.05.2010 à 14:55 08.06.2010 à 10:45 Vraie Jeanne, fausse Jeanne ARTE Réalisateur: Martin Meissonnier Jeanne d'Arc a-t-elle été envoyée par Dieu pour sauver le royaume de France ou bien la petite bergère de Lorraine a-t-elle été transformée en prophétesse pour des besoins politiques ? Une passionnante enquête de Martin Meissonnier, qui explore les mystères entourant l'existence extraordinaire de la Pucelle. Est-ce bien la vraie Jeanne d'Arc qui, après avoir chassé les Anglais d'Orléans et fait sacrer le roi Charles VII à Reims, a été brûlée vive à Rouen en 1431 ? Qui donc était celle que les historiens appellent la "fausse Jeanne", réapparue dans la région de Metz cinq ans après son supplice ? Sait-on que l'histoire d'une pucelle élue par Dieu pour sauver le royaume était prophétisée avant même sa naissance ? Que la famille de l'humble bergère de Domrémy était en fait l'une des plus aisées de son village ? Comment expliquer que la jeune fille parlait un excellent français alors qu'elle se déclarait illettrée ? Quelle a été sa formation militaire pour parvenir à renverser le cours de la guerre de Cent Ans ? Autant de questions surprenantes qui font de l'existence de la plus célèbre héroïne de l'histoire de France un mystère encore loin d'être résolu. Si, dans la mémoire collective, Jeanne d'Arc est la petite bergère devenue guerrière et sainte après avoir entendu des voix célestes, quelle est la part de vérité et quelle est la part de légende dans cette histoire édifiante ? Grâce à une mise en scène très soignée donnant accès aux témoignages écrits et aux documents d'archives de l'époque - comptes-rendus de procès, mémoires de chevaliers -, à travers également les précisions passionnantes d'historiens du Moyen Âge, Martin Meissonnier reconstitue les grandes étapes de la vie de la Pucelle en soulevant à chaque fois les points obscurs et énigmatiques qui contredisent la version officielle. Il met parfaitement en lumière les enjeux politiques liés à cette histoire et tente de résoudre des faits restés inexpliqués, voire inexplicables. Entrecoupant son récit d'extraits de films (s'il n'existe aucun portrait connu de Jeanne d'Arc, celle-ci n'en est pas moins devenue l'un des personnages les plus représentés !), le réalisateur entretient le suspense en remarquant que si l'on ne croit pas à l'intervention divine, il faut bien admettre une stratégie humaine... Les interprétations proposées sont convaincantes mais, au final, bien des questions demeurent. _________________________________________________________________________________________________ la Demoiselle de la famille d'Orléans
Jeanne ou Jehanne Attention : les parents de Jeanne d'Arc ici indiqués ne sont pas certains Née sous le prénom Philippe Aussi appelée Jeanne (ou Claude) des Armoises Parents adoptifs : Jacques (ou Pierre) d'Arc (ou du Lys) et Isabelle de Vouthon ------------------------------------ L'hypothèse ici prise en compte est présentée sur le site http://www.jeannedomremy.fr avec des variantes, dont certaines m'apparaissent peu crédibles. Elle m'apparaît plus vraisemblable que la version "officielle" qui veut qu'une gamine de 16 ans (née en 1412) dans un village lorrain, fille d'un laboureur, se transforme par un coup de baguette magique en un chef de guerre respecté, cavalière émérite, sachant parler le langage de la cour. ------------------------------------ Il apparaît plus probable qu'elle ait 5 ans de plus, placée dans une famille lorraine et formée depuis son adolescence au métier des armes et au langage de la cour par deux femmes et un homme venus de la cour royale, qui de façon allégorique seraient les trois anges qui auraient guidé la jeune fille. Elle serait l'enfant Philippe (prénom à la fois masculin et féminin) d'Isabeau de Bavière, né en 1407, dont le corps n'aurait pas été déposé à la Basilique de St Denis, comme à l'habitude pour un enfant royal. Le rôle de Yolande d'Aragon, belle-mère du roi Charles VII, serait essentiel dans "l'électrochoc Jeanne d'Arc" qui était nécessaire pour que Charles VII retrouve pleinement son pouvoir. ------------------------------------ Peut-on ensuite croire que Jeanne d'Arc, demi-soeur du roi de France Charles VII et de la reine d'Angleterre Isabelle, soutenue par le vaste réseau Franciscain, serait morte à Rouen brûlée sur un bûcher ? Comme elle est de sang royal, la peine capitale publique ne pouvait pas lui être infligée. Et les preuve de sa survivance existent. Une Jeanne des Armoises a été reconnue comme étant Jeanne la Pucelle par de nombreuses personnes l'ayant cotoyée de près, y compris sa mère (adoptive) et Gilles de Rais. Et les éléments sont nombreux allant dans ce sens. Le dernier d'entre eux date de 1920, quand le cardinal Tisserant, chargé de sa canonisation, fit discrètement transporter le tombeau de Jeanne des Armoises aux côtés de celui de Jean de Dunois, qui serait son demi-frère... (cf. http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/gorbenko.htm) Si toute l'existence de Jeanne d'Arc apparaît comme une vaste machination (qu'elle a elle-même entretenue), cela n'ôte rien au courage admirable avec lequel elle a rempli un rôle très difficile et délicat. ------------------------------------ La niaiserie avec laquelle des historiens pourtant réputés croient pleinement à la version officielle m'apparaît désolante. Certains ont amené de petites réctifications (reconnaissant notamment qu'elle a grandi dans une famille de fermiers aisés), sans pourtant autant remettre en cause l'énormité miraculeuse dont voici les principaux éléments : une gamine de 16 ans d'un village perdu du royaume réussit à réunir une troupe pour aller voir le roi ; même à 20 ans ou 40ans, ça serait extraordinaire. elle réussit à rencontrer le roi et devant toute la cour, elle a les manières des gens de cour, elle a le langage des gens de cour (à Domrémy, on parlait un patois local), elle sait écrire et rédiger des lettres très bien tournées (qui lui a appris ?), elle est une cavalière émérite (l'apprentissage est long et ne se fait pas sur des chevaux de trait), elle sait manier les armes et provoque l'admiration des meilleurs hommes d'armes du roi, elle sait utiliser l'artillerie, elle bénéficie de la part du roi d'une soudaine attention exceptionnelle, avec notamment la mise à sa disposition de tout un équipage. Un seul de ces éléments amènerait à douter, mais les historiens officiels les gobent tous, certains affirmant même que Jehanne serait une bergère et qu'elle aurait vraiment entendu des voix divines. Le traitement qu'en fait Wikipédia est lui aussi affligeant avec sa notion dédaigneuse de "mythe survivo-bâtardisants" et sa façon d'asséner que "l'analyse critique des sources" ne va que dans un seul sens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d'Arc https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythes_de_Jeanne_d'Arc Toute la "corporation" des historiens est crispée sur ses certitudes, incapable d'analyser les faits avec recul et "bon sens", ne respectant même pas certaines sources (on pourra lire à ce sujet la page instructive "Le florilège des bourdes d'historiens" http://www.jeannedomremy.fr/S_Questions/bourdes.htm). Ces gens devraient se demander pourquoi ils sont si peu convaincants face à des personnes aimant l'histoire et sachant à la fois analyser et hiérarchiser les faits. Avant de prendre position comme je le fais, on essaye de comprendre en quoi cette version corrigée de l'histoire serait fausse et force est de constater que les arguments sont bien pauvres par rapport aux critiques d'en face, . Toutefois, à mon sens, dans l'état actuel des connaissances, on ne peut pas avoir de certitudes. Je ne suis pas sûr que ce que je viens de présenter soit vrai, surtout qu'il y a des variantes avec des approximations à mon sens douteuses. Mais ça me paraît globalement beaucoup plus plausible que la version officielle. C'est là, me semble-t-il, la plus grande tromperie historique que je connaisse, toujours entretenue. Comme d'habitude, je suis susceptible de changer d'avis en fonction de nouvelles informations. Alain Beyrand, le 16 octobre 2016 ====================================================================================================================== Outre le site de référence http://www.jeannedomremy.fr déjà citée, on pourra aussi lire la fiche de geneanet nefertiti http://gw.geneanet.org/nefertiti?n=d+arc&oc=&p=jehanne+sybille et un entretien avec Marcel Gay http://www.linternaute.com/histoire/magazine/interview/marcel-gay/verites-contre-verites.shtml Et en vidéo, par André Cherpillod : https://www.youtube.com/watch?v=VAazi426330 ====================================================================================================================== La présente généalogie montre des éléments qui relient Robert des Armoises, mari de Jeanne, à Domrémy. Le 27 septembre 1383, Robert duc de Bar, considérant les bons services qu'il lui a fait au temps passé donne à Liebaut de Baudricourt, chevalier, la forteresse de Brouaines par indivis avec Richard Ier des Armoises, grand-père de Robert. Liebaut de Baudricourt est le père de Robert, le seigneur qui permet à Jeanne d'avoir une escorte pour rencontrer le roi. Robert Ier des Armoises, frère de Richard Ier et grand-oncle de Robert II,époux de Jeanne était marié avec Alix de Marcheville, fils probable de Jean de Marcheville, seigneur de Marcheville dans la prévoté de Vaucouleurs. Anne de Marcheville s'est mariée avec Etienne (Thévenin) (d'Arc) du Lys, neveu de Jeanne d'Arc (fils de son frère Jehan) Nicolas de Marcheville (décédé un peu avant 1527) a épousé Sybille de Domrémy Cela montre que Jeanne de Donrémy pouvait facilement connaître la famille des Armoises, que ce soit par les Marcheville ou les Baudricourt. ------------------------------------ Les Marcheville restent toutefois méconnus, avec des bribes d'éléments généalogiques non reliés. D'après : Roglo http://gw.geneanet.org/jmpuygrenier69?lang=fr;pz=jean+marc;nz=puygrenier;ocz=0;m=N;v=de+marcheville http://gw.geneanet.org/atoebat?lang=fr;iz=1;p=anne;n=de+marcheville http://gw.geneanet.org/rogvisse?lang=fr&p=anne&n=marcheville+de+seraumont+de http://gw.geneanet.org/lepezel?lang=fr&p=anne&n=marcheville+de+seraumont ------------------------------------ La présente généalogie elastoc croise Jeanne d'Arc à d'autres occasions, notamment : l'évêque de Troyes Jean Lesguisé http://gw.geneanet.org/elastoc_w?lang=fr&n=lesguise&nz=beyrand&oc=0&ocz=0&p=jean&pz=adrien+et+emeline Robert II des Armoises, grand-oncle du mari de Jeanne http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=elastoc⟨=fr;pz=adrien+et+emeline;nz=beyrand;ocz=0;p=robert+ii;n=des+armoises;oc=0 Gilles de Rais de Laval, amiral de France http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=elastoc⟨=fr;pz=adrien+et+emeline;nz=beyrand;ocz=0;p=gilles+de+rais;n=de+laval;oc=0 et plus généralement ceux signalés comme compagnons de Jeanne d'Arc http://gw.geneanet.org/elastoc_w?lang=fr&pz=adrien+et+emeline&nz=beyrand&ocz=0&m=TT&sm=S&t=Compagnon+de+Jeanne+d%27Arc&p= ====================================================================================================================== [http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/armoises.htm] Le trésorier d'Orléans inscrivit dans ses registres à propos des dépenses accomplies pour Isabelle Romée, la mère officielle de Jehanne, que la ville avait pris en charge : "A Isabeau, mère de Jehanne la Pucelle, pour don fait à elle...". Et cette même phrase se répète de 1439 à 1446. Mais à partir de cette date, au mois de septembre, on enregistre la modification suivante : "A Isabeau, mère de feue Jehanne la Pucelle ..." [On peut en déduire que Jeanne des Armoises est décédée en 1446 ou 1447] La survivance de Jeanne est également confirmée par un acte de donation rendu à la Chambre des Comptes par Maître Robin Gaffard le 29 juillet 1443, disponible au Trésor du domaine d'Orléans et transcrit dans les Recherches de la France de Pasquier, livre VI et chapitre V. Le duc d'Orléans transfère à Pierre du Lys la jouissance gratuite à titre héréditaire de l'Isle aux Bufs sur la Loire. Cette donation indique que Pierre du Lys, qui se mit au service du roi "nostre dit Seigneur et de Monsieur le Duc d'Orléans, en la compagnie de Jehanne la Pucelle, sa soeur, avec laquelle, jusques à son absentement et depuis jusques à présent il a exposé son corps et ses biens audit service ...". Pierre accompagnait donc ainsi la Pucelle jusqu'à la date de cet acte. Quant à la "mère" de Jeanne, Isabelle de Vouthon, elle vint vivre à Orléans depuis le décès de son mari jusqu'en 1460. Elle ne reniera jamais la Dame des Armoises... ------------------------------------ Où a-t-elle été enterrée ? D'abord à Pulligny-sur-Madon au sud de Nancy. En 2001, un savant ukrainien, Serguei Gorbenko, a soutenu avoir découvert les restes de Jeanne à Cléry-Saint-André, près d'Orléans. Les restes sans doute déménagés par des émissaires du Vatican pendant la canonisation de Jeanne. Louis XI, son neveu, Dunois son frère et compagnon d'armes y reposent aussi. ------------------------------------ Hypothèse (quels que soient ses parents...) : Jeanne était gynandroïde, forme rare d'hermaphrodisme qui se manifeste par une soudure des grandes lèvres ; elle ne pouvait donc pas ainsi être pénétrée sexuellement ; de plus, elle n'avait pas de règles. En cela, le nom de "pucelle" lui convient... Le doute sur le sexe du bébé pourrait expliquer qu'il fut mis à l'écart. Pour d'autres raisons, avec une secret moins prononcé, Dunois, autre bâtard du Duc d'Orléans, fut aussi placé dans une famille d'accueil. Ce n'était donc pas une procédure unique. ------------------------------------ "Je sais que tout ceci est assez énorme. Alors, je vous donnerai une preuve concrète, mais une seule, étant donné l'espace qui m'est imparti. Le 28 juin 1428, alors que Jeanne n'a pas encore quitté Domrémy, Jacques Gelu, évêque d'Embrun, écrira au Roi pour lui parler de cette jeune fille dont le destin sera de sauver le trône. Et, alors que personne ne sait encore qu'elle ira un jour délivrer Orléans, il l'appelle "Puella Aurelianensis". Or, puella ne désigne absolument pas la pucelle, comme nous l'entendons aujourd'hui, ce qui se serait dit virgo, ni la fille selon la chair, ce qui se serait dit filia. Puella désigne la jeune fille de bonne famille, et "Puella Aurelianensis" ne peut se traduire que par "la Demoiselle de la famille d'Orléans"... Je laisse cet élément à vos réflexions." [http://erwan.gil.free.fr/modules/freepages/cousins/jeannedarc.doc] ------------------------------------ Ne pas confondre Jeanne des Armoises avec Jeanne de Sermaize (ou de Sermaizes), femme de Jean Douillet, mère de deux fils, qui en 1449 ou 1452 a fait l'objet d'une lettre de rémission du Roi René mentionnant que cette dernière "avait abusé plusieurs personnes qui autrefois avaient vu la Pucelle" et pour cela s'était rendu en Champagne. Elle est aussi appelée "la fausse pucelle d'Anjou". Avec le nom qu'elle s'était choisie, on pourrait aussi l'appeler "la fausse Jeanne des Armoises" et certains auteurs se sont appuyés sur cette confusion pour nier la survivance au bucher de Jeanne la pucelle. Il y eut plusieurs "fausses pucelles", il est possible que certaines se confondent avec Jeanne des Armoises, voir la page http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/armoises.htm qui essaye de faire le tri... On y trouve notamment une "pucelle de Paris" (mère de deux enfants, comme Jeanne de Sermaize, est-ce elle ?) qui, en août 1440, reconnut sa tromperie devant le parlement de Paris et qui est assez souvent confondu à tort avec Jeanne des Armoises (par les tenants de la version officielle).(exemple ici : https://www.atlantico.fr/decryptage/1587630/les-mensonges-les-plus-incroyables-de-l-histoire--jeanne-des-armoises-la-fausse-jeanne-d-arc-les-mensonges-le-plus-incroyable-de-l-histoire-opportun-philippe-valode-luc-mary-l-opportun-). ====================================================================================================================== [Une autre hypothèse est présentée en page https://blogs.mediapart.fr/joel-villain/blog/090715/jeanne-darc-anatomie-dune-imposture-4-qui-fut-jeanne-darc (Jeanne d'Arc n'aurait alors connu personne à Domrémy ; est-ce plus improbable que la version officielle de la bergère qui entend des voix et devient chef d'armée à 16 ans ?) :] Les Orléans vont fonder leur imposture sur une ou plusieurs de ces "visionnaires". Dans la réalité, ils vont utiliser une femme, mais point une "bergère". On oublie trop souvent le rôle des mercenaires, regroupés par l'histoire sous le qualificatif de "grandes compagnies". Ces mercenaires se déplaçaient au grès des engagement avec femmes et enfants. Certaines de ces femmes furent de redoutables combattantes, à l'image de Bona Lombarda, laquelle dirigea une véritable armée dans ce qui est l'Italie actuelle, et remporta d'éclatantes victoires... Par ailleurs, dans une chronique britanique de 1348, il est cité un groupe de 40 à 50 femmes habillées et armées comme des hommes et qui reçurent une formation militaire... Les Orléans, donc, passent un marché avec une de ces mercenaires et rassemblent autour d'elle une "armée de reconquête" financée grâce à la fausse monnaie émise massivement en 1429 par Jacques Coeur...Et l'affaire fonctionne, une "sainte" est née pour sauver "le royaume de France", pensez donc... Sauf que, au terme du marché, il va bien falloir payer notre mercenaire et ses compagnons, et là les Orléans vont faire preuve d'une rare perfidie ... (à suivre: "le procés de Jeanne d'Arc") ====================================================================================================================== Pour finir, on pourra lire le témoignage offusqué des historiens officiels sur cette page du Figaro : http://www.lefigaro.fr/debats/2008/04/30/01005-20080430ARTFIG00002-jeanne-d-arc-et-les-impostures.php Sur quoi s'appuient-ils ? Sur les "les témoignages des deux procès de condamnation et de réhabilitation", c'est tout. Et il accusent leurs adversaires de brandir "la théorie du complot comme explication universelle", comme si les complots ou machinations n'existaient pas... Les complots n'expliquent pas tout, mais ils peuvent être plus crédibles que des légendes improbables. En ce qui concerne les minutes des deux procès, nous n'en connaissons qu'un résumé qui a été filtré et Jeanne d'Arc elle-même n'aurait pas voulu révéler la vérité de sa naissance. En quoi serait-ce donc une preuve ? Quant aux témoignages des gens de Domrémy, ils ne sont guère probants, ne sachant même pas désigner le parrain et la marraine de Jeanne... Du début à la fin, la réalité des faits est volontairement cachée ou incertaine. Cela ne signifie pas qu'on doit réfuter certains faits (comme les rencontres publiques de Jeanne et du Roi) mais qu'il faut être prudent sur les propos tenus et écrits (notamment quand Jeanne donne son âge ou dit avoir entendu des voix). Il faut trier en recherchant vraisemblance et cohérence. Donc ne pas prétendre comme Colette Beaune, une des quatre historiens ayant signé l'article du Figaro que "les voix sont un fait historique incontestable". On ne peut se prétendre historien, et encore moins de référence, quand on tient de tels propos. ------------------------------------ Derrière la façade du refus du complot, je perçois d'ailleurs une gêne chez les historiens face à celle qui, par un coup de baguette magique, serait devenue une grande guerrière parlant le langage de la cour. En particulier le volume "Le temps de la guerre de cent ans" (2010, Boris Bove) de 'L'histoire de France" en 12 volume des éditions Belin, élude complètement le personnage de la Pucelle, s'attardant sur 24 pages sur sa perception dans les siècles qui ont suivi ses exploits, expédiés en à peine une demi page où elle est considérée comme "fille du peuple", "brûlée en mai 1431 à Rouen". C'est une "Apparition fugace sur la scène politique d'une jeune prophétesse paysanne des marches de Lorraine". Le coup de baguette magique de cette soudaine apparition est aussi peu crédible que les voix de Colette Beaune. Il n'y a qu'un vernis plus contemporain... Il reste encore beaucoup à faire pour "renverser quelques idées reçues", comme le voudrait cet ouvrage, par ailleurs très appréciable. ====================================================================================================================== Tout cela me rend d'abord dubitatif. Si la thèse officielle me paraît invraisemblable, si les indices d'une vaste manipulation (le "secret qui est entre nous" dit Charles VII à Jeanne des Armoises) apparaissent nombreux et vraisemblables pour la plupart, ils ne suggèrent pas une vérité évidente mais plusieurs hypothèses présentant des contradictions entre elles; Tout récit assénant la vraie vie de Jeanne d'Arc, d'où qu'il vienne, m'apparaît contestable. C'est le cas de la version de Michelet au XIXème siècle ou celui délivré aujourd'hui par le "Centre Jeanne d'Arc d'Orléans", c'est aussi le cas des récits "orléanistes" tel celui de Mélanie Lafonteyn (http://www.jeannedomremy.fr/S_Actualites/tribune2.htm en 2012) ou celui de Serguei Gorbenko (http://www.jeannedomremy.fr/S_Actualites/tribune5.htm en 2014). Il est préférable d'émettre des hypothèses et de juger de leur vraisemblance et de leur cohérence, en étant prudent sur la validité des sources, à commencer par la parole de Jehanne, qui, notamment avec ses apparitions, a visiblement voulu cacher certaines réalités. La Pucelle d'Orléans était un personnage d'exception et c'est d'autant plus fort que le récit est crédible. Alain Beyrand, le 30 décembre 2017 ====================================================================================================================== Il est possible qu'un jour je fasse une étude comparative de la version officielle (le livre "Jeanne d'Arc, l'histoire à l'endroit" d'Olivier Bouzy 2008 me semble une bonne base) et des versions alternatives pour essayer d'y trouver la voie qui me paraîtrait la moins invraisemblable et la plus cohérente. En attendant je maintiens l'hypothèse des parents royaux, tant que je n'ai pas réfuté complètement l'hypothèse dite "batardisante". A. B., le 15 octobre 2020 **************************************
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Sam 29 Mai - 23:52 | |
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Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Dim 23 Jan - 0:19, édité 11 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Lun 2 Aoû - 11:45 | |
| LES 7 EPEES DE JEANNE D'ARC1ère EPEE : VAUCOULEURS DANS LA MEUSE ****************** 2ème EPEE STE CATHERINE DE FERBOIS http://soldatsdejeanne.canalblog.com/archives/2011/02/04/20303866.html ********************************* JEAN V DE BRETAGNE 3ème EPEE : " Pierre de Rostrenen lui apporta de la part de son maître une arme de grand prix, une dague d’acier et plusieurs paires de chevaux. La preuve de ce cadeau de Jean V, plus significatif encore par sa portée que par sa richesse, se trouve dans les comptes de Mauléon, trésorier de Bretagne. En même temps Pierre de Rostrenen négocia avec le roi, au nom du duc. " http://www.infobretagne.com/jeanne-darc-jean.htm ******************** JEANNE CONQUIT LA 4ème devant PARIS et la consacra à ST DENIS... ******************** LA 5ème et la 6 ème lui furent offertes par la ville de CLERMONT 7 novembre 1429. « Mémoyre soit que la pucela Jehanna et messaige de Dieu et monseigneur de Lebret envoyèrent à la ville de Clermont, le VII jour de novembre l’an mil quatre cent et vingt neuf, une lettre faisant mention que la ville lui voulsit (voulait) aider de poudre de canon et de trait et d’artillerie pour le sietge de la Charité. Et fut ordonné pour mess. d’église, esleus et habitants de ladicte ville de lui envoyer les chauses qui s’ensuivent, lesquelles leur furent envoyées par Jean Merle, fourier de mons. le dauphin, comme appert par sa quittance, laquelle est en ces papiers : et premièrement deux quintaux de saulpêtre, ung quintal de souphre, deux quaysses de trait contenant un mellyer (millier). Et pour la personne de ladite Jeanne une espée, deux dagues et une apche (hâche) d’armes.Et fut escrit à mess. Robert Amdrieu, qui estoit devers ladicte Jeahnne qu’il présentât ledit arnoys (harnais, équipement) à ladite Jehanne et au seigneur d’Albret. » https://www.archivesdepartementales.puy-de-dome.fr/n/la-ville-de-clermont-aide-jeanne-d-arc/n:134 ******************** LA 7ème PRISE A FLANQUET D'ARRAS A LAGNY
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Lun 2 Aoû - 11:54 | |
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Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Sam 22 Jan - 17:48, édité 11 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mer 4 Aoû - 6:26 | |
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Mer 4 Aoû - 6:50 | |
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 9 Jan - 22:58 | |
| ......... Jeanne d’Arc à Dieulouard : le retour!On sait que Jeanne est venue en pèlerinage à Saint Nicolas en 1428, juste avant le début de son épopée. Alors que d’aucuns semblent penser qu’il s’agit de Saint Nicolas de Port, certains indices montrent qu’il s’agirait plutôt d’un prieuré dédié à Saint Nicolas à proximité de Dieulouard, où Jeanne se serait rendue en chemin vers Nancy, pour aller trouver le duc de Lorraine. Dieulouard, à cette époque, était naturellement sur la route de Nancy quand on venait de Domremy ou Vaucouleurs. C’était l’ancienne voie romaine, l’une des plus fréquentées au XVème siècle dans l’Est, pour tout dire. A Dieulouard, Jeanne est reçue par Jean de Dieulouard, qui l’accompagnera plus tard à Chinon. Ainsi des liens forts existent entre notre bonne Jeanne et la ville de Dieulouard. D’ailleurs, on a pu la voir dans l’église paroissiale Saint Sébastien en compagnie de Jean de Dieulouard, jusqu’aux années quarante. A cette époque en effet se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur cette carte postale ancienne. C’est ainsi qu’en ce mois de novembre 2009 Jeanne d’Arc et Jean de Dieulouard ont été réunis et rendus à la vue des visiteurs, qui peuvent désormais les contempler au Musée des Amis du Vieux Pays… rappelant ainsi à tous la halte que fit Jeanne à Dieulouard sur son chemin vers Nancy. Ce groupe, dont l’auteur n’est pas connu, représente, de gauche à droite : ¦Jean de Dieulouard, ¦Notre Dame des Voûtes, qui demeure encore à ce jour dans la crypte, ¦Jeanne agenouillée en prière, ¦le doyen Jean Colin, curé de Dieulouard à l’époque où Jeanne visite Dieulouard. Notre Dame des Voûtes, également appelée Notre Dame des Grottes ou Vierge en Terre, est très ancienne et représenterait en fait Marie-Madeleine. Les trois autres personnages avaient été commandés et installés par l’abbé Clanché, curé de Dieulouard dans la 1ère moitié du XXème siècle, grâce à une souscription publique. L’abbé Clanché, personnage haut en couleurs, était en effet un fervent admirateur et historien de Jeanne d’Arc sur laquelle il publia en son temps de nombreux ouvrages et notices. Ce penchant n’a pas dû être partagé par son successeur, car ce groupe statuaire sortit un jour de la crypte et, petit à petit, des mémoires (à l’exception de la Vierge des Grottes toujours visible au même endroit)… …jusqu’à ce jour de mai 2009 où l’opiniâtreté de Robert, curieux invétéré de l’histoire de Jeanne, permit de retrouver ces statues dans les combles de l’église, en piteux état, abandonnées à la poussière et aux pigeons. (Pas toutes en vérité, car le pauvre curé Colin a disparu bel et bien). Jean de Dieulouard, en particulier, était en fort mauvais état. Contact fut pris avec Bernard Mugnier, écrivain et spécialiste de la statuaire de Jeanne d’Arc, et avec Michel Tete, président de l’Association des Amis du Vieux Pays de Dieulouard. L’intérêt artistique de cette (re)découverte ne faisait pas de doute, car Bernard Mugnier, qui en a vu d’autres, ne connaissait aucune version de cette très belle représentation de Jeanne. Robert proposa alors à M. le maire de Dieulouard de restaurer bénévolement ces deux pièces au bénéfice de l’Association. Il a fallu plusieurs semaines de nettoyage, rebouchage des fissures, réparations des manques, rafraîchissement des peintures, dorure pour rendre à ces personnages « figure humaine ». http://www.lorrainedecoeur.com/ ********************************************************************************************************** du Webmaster : déjà dénoncer le site :http:// jeannedomremy.fr/ressources. Si il y a quelques indications intéressantes, le mariage de Jésus avec Marie Madeleine avec un enfant à la clée... Du délire total et hélàs, là encore un réel manque de culture théologique... Sachons que Jeanne d'Arc uniquement motivée par sa MISSION, suivait strictement les indications que le CIEL lui donnait ! MAIS OUI ! Protégée d'une manière spéciale, elle se déplaçait surtout à cheval avec des personnes choisies ! La prière était une priorité pour elle et bien entendu devant, si possible la statue de la Vierge MARIE en majestée, Jésus sur ses genoux... Dans sa courte vie, son premier travail fut de convaincre qu'elle n'était pas une sorcière.... Elle a donc, par la prière et l'imposition des mains guérit et peut-être enlevé des démons de possédés... Et forcément, ces évènements ont couru d'un village à l'autre... Son père possédait une maison à Ceffonds, dont les ancêtres étaient originaires (la maison de Domrémy aurait été plantée face à l'église qui avait une ouverture à l'oposé de celle actuelle, le château aurait aussi servit d'habitation à la famille à Domrémy, puis Neufchâteau.. ), sa mère était de Vouthon, puis Greux... Le grand père de Jeanne possédait bien la petite maison de Arc/Meurthe (ancien nom de Art/Meurthe)... Cette révélation a été donnée à une messagère de notre temps (que vous le vouliez ou non, si vous n'êtes pas croyant !).Une famille qui avait la bougotte apparemment ! Jeanne a dit à cette personne très priante que dans sa petite enfance, elle venait en vacances chez son grand père et qu'elle y fut très heureuse... Or, comme les gens de la région étant très croyants, il était dans la tradition d'aller au pélérinage à St Nicolas de Port à pied, à cheval attelés... Lorsqu'elle dû plus tard, aller à Dieulouard : 3 jours rencontrer son curé de Greux, curé de baptème sans doute déplacé sur Dieulouard-Scarpone, c'est toujours dans le cadre de sa MISSION à venir ! Rassembler du monde autour d'elle et faire prier pour que cette opération réussise et qu'on cesse de la prendre pour une sorcière folle ! Les communautés religieuses étaient nombreuses à cette époque, la Voie Romaine passait par Marbache aussi ! les PREMONTES et Bénédictins étaient un peu partout avec des AUTELS A MARIE NOMBREUX ! NANCY possédait de très nombreuses communautés religieuses ! A Liverdun : Notre Dame du bon remède faisait des miracles (la chapelle existe encore), à Bouxières aux Dames, l'abbaye de St Gauzelin, le Mesnil à Marbache, Notre Dame de Sous Terre à Dieulouard (et non MARIE MADELEINE !), LA PORTE DE FRANCE à VAUCOULEURS où là encore une VIERGE EN MAJESTEE... et sans aucun doute L'HERMITAGE ST NICOLAS de ROSIERES EN HAYE... Et la liste est certainement longue... St BERNARD étant lui-même allé précher à Bouxières sous Froidmont.... Une mini chapelle étant encore existante à cet emplacement... Hélas, peu de traces écrites ou brûlées... Les communautés à l'époque, ont dû se l'arracher... Ce n'était pas un fait ordinaire ! Et la crise était si grande que l'espoir aura reposé sur elle avec force... ******************************************************** Le webmaster : OU EST PASSEE LA PHOTO DE NOTRE DME DE SOUS TERRE DE L'EGLISE DE DIEULOUARD ????? [/color]
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 9 Jan - 23:04 | |
| NOTRE DAME DE BREMONT DEVANT LAQUELLE JEANNE PRIAIT SOUVENT
Situés sur le territoire de la commune de Greux, dans le Département des Vosges, à trois kilomètres au Nord de la maison natale de Jehanne d’Arc, la chapelle et l’ermitage de Bermont veillent depuis de longs siècles sur la vallée de la Meuse. Jehanne aimait s’y rendre en pèlerinage, le samedi et souvent en semaine, afin d’offrir des cierges et des fleurs à Notre Dame, s’y recueillir et prier.
« C’est là qu’il faut aller – ainsi que l’écrivait Maurice Barrès - si l’on veut avoir avec Jehanne le plus sûr trait d’union… L’ombre de Jehanne est sur cette vallée comme un mystérieux clair de lune. » La fondation de ce frêle sanctuaire se perd dans la nuit des temps, à l’ombre de saint Maurice et de saint Martin. Humble terre d’Eglise, témoin discret de l’histoire de France depuis Hugues Capet, Bermont a pourtant survécu aux épreuves des siècles. Aujourd’hui, l’association Notre Dame de Bermont – sainte Jehanne d’Arc, simple maillon d’une longue chaîne, s’efforce de restaurer ce modeste sanctuaire, dans le respect de son histoire et de sa tradition érémitique, mais aussi d’en faire découvrir l’histoire, si attachante
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| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 9 Jan - 23:43 | |
| I. Les visites de Jeanne d’Arc à Notre-Dame de Bermont.A chapelle dédiée à Notre-Dame de Bermont , située à 3 kilomètres au nord de Domremy, sur le territoire de Greux, est célèbre en raison de la piété mariale dont Sainte Jeanne d’Arc y a donné les plus vives manifestations. C’est, en effet, une incontestable vérité historique que Jeanne éprouvait, pour la chapelle de Bermont, une prédilection toute particulière, un attrait invincible. Pendant toute sa jeunesse et jusqu’à son départ pour Vaucouleurs, elle s’y rendait souvent, et particulièrement chaque samedi, pour prier la Madone dont la statue existe encore aujourd’hui. En 1430, alors que Jeanne était encore détenue dans les prisons de Rouen, une enquête fut faite Domremy à son sujet, par ordre du roi d’Angleterre. Nicolas Bailly, commis, comme tabellion, par le seigneur Jean de Tournay, chevalier, bailli de Chaumont, pour faire cette enquête, pouvait déjà l’affirmer : « De cette information, dit-il au procès de réhabilitation, il résulta la preuve, recueillie par nous, auprès de beaucoup d’habitants de Domremy, que Jeanne était de bonne vie et mœurs, bonne catholique, fréquentant l’église, allant en pèlerinage à Notre-Dame de Bermont et se confessant pour ainsi dire tous les mois. » Douze témoins, choisis parmi les plus honorables familles de Domremy et de Greux, l’ont attesté au même procès, et tandis que les témoignages sur les visites de Jeanne à l’arbre des « Dames » et à la fontaine qui l’avoisine sont parfois en désaccord, c’est l’unanimité complète lorsqu’il s’agit d’affirmer ses pèlerinages à Bermont. Voici l’un de ses parrains, Jean Morel, de Greux : « Je sais qu’elle aimait à aller à l’ermitage de la Bienheureuse Marie de Bermont, près de Domremy ; je l’ai vue souvent s’y rendre. Elle y était que ses parents la croyaient à la charrue ou aux champs. » C’est encore une de ses marraines qui affirme le même fait : « Souvent elle se rendait à l’église de Notre-Dame de Bermont avec d’autres jeunes filles pour y prier sainte Marie ; j’y suis bien des fois allée avec elle (Déposition de Jeannette, veuve Thiesselin). Je l’ai toujours vue simple, bonne, chaste, pieuse et craignant Dieu, aimant l’église où elle allait souvent ; quelquefois aussi elle se rendait à l’église de la bienheureuse Marie de Bermont. » On nous pardonnera de reproduire, malgré leur similitude forcée, ces dépositions des témoins : Bermont emprunte tout son intérêt à Jeanne d’Arc et chaque parole qui rapproche Jeanne d’Arc de Bermont est précieuse pour nous. Voici encore la déposition de Michel Lebuin : « Bien des fois, dans ma jeunesse, je suis allé avec elle en pèlerinage à l’ermitage de la bienheureuse Marie de Bermont. Elle s’y rendait presque chaque samedi avec une de ses sœurs et y portait des cierges. » Celle de Colin, laboureur à Greux, est identique : « Presque tous les samedis, l’après-midi, elle allait, avec sa sœur et d’autres femmes, offrir des cierges à l’ermitage ou église de la bienheureuse Marie de Bermont. » « Elle portait des cierges à Notre-Dame de Bermont où elle allait en pèlerinage » (Simonin Musnier). « Je la voyais aller à l’église du village et aussi à l’ermitage de la bienheureuse Marie de Bermont » (Jean Jacquart). « Souvent elle allait avec sa sœur et d’autres personnes à l’église ou ermitage de Bermont » (Perrin). « Chaque semaine elle se rendait à l’ermitage de la bienheureuse Marie de Bermont » (Bertrand de Poulangey). Tous ces textes sont pris dans l’ouvrage de E. O’Reilly, Les procès de Jeanne d’Arc, Paris, Plon. Ces déclarations des contemporains de notre sainte sont confirmées par une vieille chronique, sans date ni nom d’auteur, s’exprimant ainsi : « De la reconnaissance de la Mère de Dieu avec les grands élus (p. 365-368) : Si l’on ne rencontrait pas Jeanne d’Arc dans la maison de son père ou à la suite de ses moutons, on était sûr de la trouver dans la chapelle de Beaumont, sur la route de Vaucouleurs, priant la Sainte Vierge pour la délivrance de son pays prêt à tomber sous le joug des Anglais. » Voilà donc un point d’histoire fixé par les témoignages des contemporains : Jeanne aimait à se rendre à Bermont, de préférence le samedi, jour consacré à la Vierge. II. Apparitions à Bermont ?Jeanne a-t-elle eu des visions à Bermont ? II est difficile de répondre d’une façon certaine à cette question. Autant Jeanne a été inébranlablement catégorique sur l’existence des apparitions et sur leur fréquence, autant elle a été discrète sur les révélations qui lui étaient faites et sur les lieux où elles se produisaient. « Voulez-vous, dit Pierre Cauchon dans le premier interrogatoire (21 février), voulez-vous jurer de dire la vérité en toutes choses que vous saurez et qui vous seront demandées en matière de foi ? » Jeanne. – « Pour ce qui est de mon père, de ma mère et de ce que j’ai fait depuis que j’ai pris le chemin de France, je jurerais volontiers ; mais s’il s’agit des révélations que j’ai eues de Dieu, je n’en ai jamais rien dit ni confié à personne, si ce n’est à Charles, mon Roi. Jamais même je ne révélerai rien, dût-on me couper la tête, parce que mes visions, qui sont mon conseil secret, m’ont fait défense de les révéler. » Les seuls détails que lui arrache l’obstination infatigable des interrogateurs ont trait à des détails matériels de ces apparitions. Deux fois seulement, Jeanne cite l’endroit qui en fut le théâtre. La première fois que le prodige survint, ce fut dans le jardin de son père, la veille de l’Ascension, en 1424, à midi : Elle vit resplendir du côté de l’église une éblouissante clarté. Surprise, effrayée, elle entendit sortir du cercle brillant une voix et la voix lui disait : « Jeanne, sois bonne et pieuse ; va souvent à l’église. » (Interrogatoire du 22 février.) Puis les apparitions se multiplient, se précisent… Jeanne sait que ses apparitions, ce sont saint Michel, sainte Catherine et sente Marguerite… Et comme on lui demandait si elle en avait eu sous l’arbre des fées, elle se souvient d’avoir conversé avec ses saintes, non pas là, mais près de la fontaine qui en est proche (la fontaine des fiévreux). Les interrogatoires n’ont fait que préciser ces deux points ; mais si les juges avaient de bonnes raisons de poser à Jeanne d’Arc des questions relatives à l’arbre des fées, ils en avaient d’excellentes de ne pas l’interroger sur Bermont, d’où rien de mauvais ne pouvait sortir pour leur victime. Toutefois, il semble bien que Bermont ait été un des théâtres de ces manifestations célestes. Les apparitions, en effet, se renouvelaient souvent, très souvent, et en différents endroits (interrogatoire du 22 février) ; elles se manifestaient en plusieurs endroits de la campagne. Jeanne dit même que, si elle était dans un bois, elle entendait ses voix. Or le sanctuaire de Bermont est environné de bois et l’invincible attrait qu’il exerçait sur Jeanne, les cierges qu’elle aimait à y brûler à la Vierge comme à sainte Catherine, sont des motifs puissants de croire que la chapelle de Bermont fut un des endroits privilégiés d’où sortit la mission surnaturelle de l’héroïne. Avec le P. Ayrolles, on est donc autorisé à conclure : « C’est dans les champs, dans l’église, au sanctuaire de Bermont, partout où l’appelaient ses devoirs d’état, où la conduisait sa piété, que l’innocente vierge a dû être visitée par ses célestes institutrices » (La vraie Jeanne d’Arc, 1. La paysanne et l’inspirée, p. 139). Faut-il ajouter une raison dont la valeur ne semble pas négligeable ? Bermont était, au temps de Jeanne d’Arc, le seul sanctuaire dédié à la Vierge situé en territoire français. On comprend mieux que Jeanne, fille de parents français et priant pour la France, fait affectionné au point de s’y rendre chaque samedi. Mais on comprend aussi que saint Michel, protecteur de la France, ait choisi ce pieux sanctuaire, poste avancé de la patrie française, pour s’y manifester à la jeune prédestinée. III. L’origine de Bermont. L’origine de Bermont est inconnue. La chapelle semble avoir été fondée en l’honneur de saint Thiébaut de Provins (1017). Une fontaine miraculeuse, dite de saint Thiébaut, coule encore au pied de la colline où est érigé le sanctuaire. Nous possédons quelques documents sur Bermont, datant du XIIIe siècle : l’érection de la chapelle se place donc certainement à la fin du XIe ou au cours du XIIe siècle. Les archives de Meurthe-et-Moselle renferment une charte datée du « lundi devant la feste de saint Andreu ». de l’an 1263. On y lit que la maison de Bermont appartenait à cette époque à l’abbaye bénédictine de Bourgueil (diocèse de Tours qui y entretenait un religieux. Cette maison détachée avait donc bien l’apparence d’un ermitage, comme il y en avait tant en Lorraine au Moyen Age. Les bénédictins de Bourgueil cèdent leur maison « de Biaumont, en l’aveschiei de Toul, laquelle maison leur estoit plus coustangeuse qu’elle ne aportoit de proffit », à Messire Joffroi Gravier de Bourlémont et à Dame Sébille, son épouse, pour la réunir à l’hôpital de Gerbonvaux, récemment fondé par eux en l’honneur de Notre Dame. Un frère de Gerbonvaux viendrait trois fois par semaine célébrer l’office divin dans la chapelle. Nous sommes fixés : la chapelle de Bermont existait déjà au XIIIe siècle, puisqu’on y faisait l’office divin trois fois par semaine. Le rattachement de Bermont à l’hôpital de Gerbonvaux, récemment fondé en l’honneur de Notre Dame, indique également que le culte de la Vierge dut y être introduit par les frères du dit hôpital. Un petit neveu de Jeanne d’Arc, Claude du Lys, curé de Greux et de Domremy, « donne » par testament en date du 8 novembre 1549, « à Notre-Dame de Beaumont six gros pour une fois ». Il est à présumer que d’autres embellissements furent faits par Claude dans la chapelle de Bermont. Par là, en dehors même du procès de réhabilitation, il est prouvé que la chapelle de Bermont existait avant Jeanne d’Arc, que le culte de la Vierge avait dû y être introduit au XIIIe siècle et que le souvenir de Jeanne était resté attaché au modeste sanctuaire, Claude du Lys l’ayant consacré dans son testament. IV. Les souvenirs : la statue, l’inscription de la cloche.Les souvenirs contemporains de Jeanne d’Arc conservés dans la chapelle de Bermont sont : la statue en bois de Notre-Dame de Bermont, bien conservée ; la statue en pierre de saint Thiébaut, mutilée ; deux autres statues en bois, peut-être sainte Anne et saint Jean ; un grand Christ surmontant l’autel ; l’eau-bénitier ; la cloche. C’est surtout à propos de la statue de Notre Dame et de l’inscription de la cloche, qu’il est utile, pour faire saisir la piété mariale de Jeanne d’Arc, de nous arrêter quelques instants. La statue est certainement contemporaine de notre sainte nationale. Les douze témoignages du procès de réhabilitation rapportent, on l’a vu, les pèlerinages hebdomadaires de Jeanne à l’église de Notre-Dame de Bermont ; un témoin, Simonin Musnier, affirme expressément qu’elle portait des cierges à Notre-Dame de Bermont. Expliquer ces témoignages sans admettre l’existence de la statue de la Vierge est impossible. Puisqu’il est probable que le culte de Notre Dame fut introduit à Bermont par les prêtres de l’hôpital de Gerbonvaux, après la cession qui leur fut faite de Bermont par Joffroi de Bourlémont, tout concourt à faire reporter, au moins au XIVe siècle, l’antiquité de la statue. Cette statue en bois de chêne extrêmement dur, est si lourde qu’elle pèse soixante kilogrammes, bien qu’elle mesure à peine un mètre. Elle représente la Vierge Mère de Dieu, couronnée, portant un sceptre à la main droite et, de l’autre, l’Enfant Jésus caressant un oiseau. Cet oiseau figure, à coup sûr, le Saint-Esprit fécondant la Vierge-Mère. Malheureusement la colombe a été détachée du bras et maladroitement rattachée : le bec qui devrait se pencher sur le sein de la Vierge est tourné vers l’extérieur, ce qui supprime le symbolisme… La cloche porte à sa partie supérieure, en lettres gothiques, une inscription à première vue indéchiffrable : 18 lettres, réparties en trois groupes, s’étalent en un désordre plutôt fait pour déconcerter : + auemreia deaarm onqt Les campanographes et les autres curieux, plus ou moins familiers avec l’épigraphie, qui se sont intéressés à cette inscription, ont adopté finalement pour les mots du début, la lecture ave maria qui peut tire considérée comme plus que vraisemblable. Huit lettres sont déjà, par là, amenées à un état intelligible. Les dix autres lettres ont été interverties par un fondeur malhabile qui a dû regrouper sans ordre les moules de ces lettres. En remarquant que le q (avant dernière lettre) n’est en réalité qu’un b renversé, on arrive facilement à la lecture : Ave Maria de Barmonte. C’est la solution à laquelle nous nous sommes arrêté en 1911, dans une notice écrite pour le Grand Almanach du monde catholique, tandis que, de son côté, et sans aucune recherche commune, arrivait au même résultat M. Jos. Berthelé, archiviste du département de l’Hérault : Un petit problème d’épigraphie gothique (1913), La cloche de Bermont. « C’était, conclut, M. Berthelé, la localisation, à l’adresse de Notre-Dame de Bermont, de la formule, familière aux fondeurs de cloches, de la Salutation angélique. » Attestation évidente du culte de Marie, à Bermont, où Jeanne aimait tant à venir prier le samedi. [/color]
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 9 Jan - 23:46 | |
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« Jehannette allait souvent à l’église ou ermitage de la Bienheureuse Marie de Bermont, près de Domremy, alors que ses parents la croyaient aux champs, à la charrue, ou ailleurs. » (Procès en nullité – Enquête en Lorraine – 1456)
L’ermitage de Bermont est situé dans le département des Vosges, sur le territoire de la commune de Greux, à 3 km au nord de Domremy. A l'écart de la route de Vaucouleurs, sur un petit plateau boisé, il domine de 73 mètres la vallée de la Meuse.
La chapelle a été fondée au XIème siècle par l’abbaye bénédictine de Bourgueil (diocèse d’Angers), sur les terres de l'évêque de Toul. Une bulle datée de 1004 du pape Sylvestre II cite la chapelle de Bermont comme appartenant à cette abbaye. Elle est à l’origine dédiée à Notre Dame. Le culte de saint Thibaut de Provins, mort en 1066 en Vénétie à Sossano, au diocèse de Vicence et canonisé en 1073, s’y ajoute à la fin du XIème siècle, au retour de ses reliques, en Champagne, en 1075.
En 1263, l’abbaye de Bourgueil céde l'ermitage de Bermont à Joffroi de Bourlémont, homme-lige de l'évêque de Toul ; en 1265, le seigneur de Bourlémont réunit l'ermitage de Bermont (« la maison de Biaumont avec ses dépendences et les rentes et acquêts de la tenue de ladite maison, ainsi ceux qu’il pourroit faire, soit en four, moulin, étang ou autrement, afin que des rentes de ces maisons … ») à l'hospice Saint-Eloi qu'il entretient à Gerbonvaux (aujourd'hui sur la commune de Martigny-les-Gerbonvaux - Vosges) afin d'accroitre les revenus de cet établissement qui accueillait les pauvres et les malades de passage ou les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. En échange de ce don, les religieux de Gerbonvaux devaient « chanter (la messe) en la chapelle de Bermont au moins trois fois dans la semaine » : cet engagement était encore tenu lors des nombreux passages de Jehanne d'Arc à Bermont. Les Bourlémont et leurs successeurs se réservent le droit de nommer le maître (directeur) de l’hôpital jusqu’au début du XVIIème siècle. Ils confient d’abord, jusqu’aux environs de 1500, la direction de l’hospice et donc celle de Bermont, à l’abbaye prémontrée de Sept Fontaines (diocèse de Langres). Puis la désignation varie : le maître de l’hôpital est soit un religieux soit un laïc, parfois le curé d’un village des environs.
Bermont est donc un ermitage, rattaché à un hospice. Les ermites, dépendant des prémontrés, faisaient vœux de pauvreté de chasteté et d’obéissance à leur évêque ou à leur supérieur.
Ce sont eux qui accueillent Jehanne d’Arc qui se rendait, presque tous les samedis, en pèlerinage à la chapelle de Notre Dame de Bermont, pour « prier et y porter des cierges ». Les témoignages de ses contemporains, consignés en janvier 1456, à l'occasion du procès en nullité de sa condamnation, sont unanimes à souligner son attachement à l’humble sanctuaire. Le Pape Pie XI, dans sa lettre apostolique « Galliam Ecclesiæ filiam primogenitam » proclamant Notre Dame de l’Assomption, patronne principale de la France et sainte Jehanne d’Arc, patronne secondaire, écrivait à ce propos : « Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre Dame de Bermont… qu’elle (Jehanne) entreprit… une si grande œuvre…qu’elle délivra sa patrie… et rétablit le sort de la France. »
En 1619, les héritiers des Bourlémont cèdent leur droit de patronage laïc aux oratoriens de Nancy. L'ermitage reste occupé par des ermites, sous la dépendance des oratoriens.
Au cours de la guerre de Trente Ans, les suédois ravagent la contrée. Ils détruisent, en 1635, le village de Greux et son église, mais épargnent l'ermitage de Bermont.
En 1789, la chapelle menace ruine et les abris des ermites sont en majeure partie détruits.
En 1793, à la révolution, l’ermitage de Bermont avec ses dépendances (16 hectares) est vendu comme bien national et morcelé. La statue de Saint Thiébaut du XIVéme siècle est brisée.
En 1806, se déroule le dernier pèlerinage à saint Thibaut : on recourait à ce saint pour se protéger des grandes sécheresses ou des pluies trop abondantes.
Le 16 mars 1835, la chapelle et l’ermitage, comprenant 3 ha. 6 a de terre, sont rachetés après de nombreuses difficultés, à ses 32 propriétaires en indivision, par Claude-Jean-Baptiste Sainsère : la chapelle est dans un état de délabrement critique.
Dans la nuit du 9 au 10 juin 1835, une partie de la toiture s’effondre, précipitant les travaux. M. Sainsère fait restaurer la chapelle et construire l’habitation voisine où il demeurera jusqu’à sa mort en 1848. Il repose dans le cimetière des ermites au chevet de la chapelle.
En juin 1839, le Ministre de l’Intérieur charge l’Inspecteur Général des Monuments Historiques de visiter Bermont dans l’une de ses tournées et de lui faire un rapport.
En 1844, Cl-J-B Sainsère demande officiellement le classement de la chapelle. Après s’être rendu à Bermont, en juillet 1846, Prosper Mérimée, Inspecteur Général des Monuments Historiques propose au Ministre de classer la chapelle et d’accepter la donation proposée à l’Etat par CL-J-B Sainsère. Ces propositions seront abandonnées par l’Etat, en décembre 1848, en raison des délibérations négatives des communes de Domremy (délibération du 27 septembre 1846), de Greux (délibération du 11 octobre 1846) et du Conseil Général des Vosges (délibération du 3 septembre 1847) qui ne souhaitent pas assumer les frais de fonctionnement de l’ermitage, évalués à cette époque à 30 francs.
A noter que le classement proposé par Prosper Mérimée aurait fait de Bermont le premier site classé en France.
Ce classement demandé par J-C-B Sainsère sera effectif en 1998...
De 1848 à 1902, la propriété de Bermont se transmet par héritage dans la famille Sainsère, qui y réside peu. De 1856 à 1876, des prêtres occupent ponctuellement l’ermitage.
Le 10 juillet 1878, Mgr de Briey, évêque de St Dié, organise, en protestation contre les festivités prévues pour le centenaire de la mort de Voltaire, un pèlerinage national à Bermont qui réunit plus de dix mille personnes. C’est le premier grand pèlerinage au berceau de Jeanne d’Arc. Cette même année nait l’idée de la fondation d’un sanctuaire national à Jehanne d’Arc : Mgr Dupanloup et la duchesse de Chevreuse retiennent le lieu de Bermont pour son édification.
Mais le 27 juillet 1878, le domaine de Bermont est acheté par Melle Villain, cuisinière de la duchesse de Chevreuse, qui avait eu connaissance de ce projet et se proposait d’ouvrir elle-même un orphelinat… Cette péripétie conduit à retenir le site de Bois Chenu pour la construction du Monument National à Jeanne d’Arc, ébauche de la future basilique. Par la suite, l’autorité diocésaine désavoue Melle Villain et la famille Sainsère retrouve sa propriété.
En 1883, Mgr de Briey, soucieux de l’avenir de Bermont, émet le souhait d’y installer des religieux assomptionnistes. Ce souhait reste lettre morte…
Le 8 mars 1889, un certain M. Offrion loue Bermont pour y fonder « l’Orphelinat National Jeanne d’Arc » et y installe un aumonier. Ce dernier “causant préjudice” au développement du Monument National en construction à Bois Chenu, Mgr Sonnois, évêque de Saint-Dié, jette, en décembre 1890, l’interdit sur Bermont qui retombe dans l’oubli.
En juin 1902, Bermont est cédé par Olivier Sainsère, protecteur de Picasso, conseiller d’Etat, futur Secrétaire Général des services du Président Poincaré durant la guerre de 1914-1918 et arrière petit-neveu de C-J-B Sainsère, à l’Association des Amis de Jeanne d’Arc, fondée afin de veiller à la conservation de l’ermitage : en sont membres les abbés C. Bourgault, curé de Greux et de Domremy, et A. Michel, vicaire à la cathédrale, messieurs J. Bouloumié, administrateur des eaux de Vittel, P. Buffet et J. Michel, maire de Greux, sous la présidence d’honneur de Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié. En raison du souhait de O. Sainsère de voir s’établir une œuvre à Bermont, l’association met l’ermitage à la disposition de l’œuvre du « Rayon de Soleil pour la Jeune Fille », fondée à Paris à la fin de 1902, afin d’accueillir des colonies de jeunes ouvrières. En 1904, l’œuvre est placée sous le patronage de Notre-Dame de Bermont et de Jehanne d’Arc, et organise sa première colonie à Bermont.
Cette association cède elle-même Bermont à l’association diocésaine des Amis de Jeanne d’Arc, créée en 1925. Les colonies de vacances de la cathédrale de Saint-Dié s’y dérouleront jusqu’à la fin des années mille neuf cent soixante-dix.
Dès 1944, le pèlerinage annuel à Notre-Dame de Bermont, est organisé par les paroisses de Domremy, de Greux et des environs, chaque 1er dimanche d’août.
Le 10 septembre 1948, l'actrice Ingrid Bergman à la fin du tournage du film "Jehanne d'Arc" visite la chapelle de Bermont.
Le 3 août 1958, ce pèlerinage, « pour la paix dans le monde et pour les vocations sacerdotales et religieuses », se déroule sous la présidence de Mgr Brault, évêque de Saint-Dié.
Le 5 septembre 1976, la statue de Notre Dame de Bermont (XIVème siècle), devant laquelle Jehanne d’Arc a si souvent prié, quitte la chapelle de Bermont pour être transférée à la basilique de Domremy qui fête le cinquantième anniversaire de sa consécration.
Le 8 décembre 1992, l’Association « Notre Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc » est fondée en vue « de la restauration, de la gestion et de l’animation de l’ermitage, dans le respect et la continuité de son passé ». Un bail de longue durée est conclu à cet effet avec le diocèse de Saint-Dié.
Le 4 juin 1994, Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque de Saint-Dié, consacre la chapelle au Sacré Cœur et au Cœur Immaculé de Marie.
Le 30 juin 1998, la chapelle de Bermont est mise à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, « en tant que témoin de l’épopée johannique », après l’annonce, le 10 mai précédent, des découvertes de peintures murales représentant Jeanne d’Arc.
Le 2 septembre 2000, Mgr Paul-Marie Guillaume solennise la translation des reliques de saint Thibaut
Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Ven 25 Mar - 19:05, édité 2 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 30 Jan - 12:49 | |
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Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Jeu 20 Jan - 18:24, édité 4 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 30 Jan - 17:45 | |
| Alors, je comprends qu'en ce jour du 13 mai, tout doit recommencer à neuf car c'est aussi le chiffre de FATIMA.
VOIR : NON.... FATIMA.... CE N'EST PAS FINI.... ! https://unioncosmiqueen5d.forumactif.com/t148p175-giorgio-bongiovanni-un-homme-pas-comme-les-autres-au-service-de-jesus-et-marie
Puis, je vois STE JEANNE D'ARC avec un grand manteau rose sur ses épaules attaché sur le devant par une grosse boucle d'or, dans sa main droite, elle tient un chandelier à 3 branches où brûlent 3 bougies : BLEU, BLANC, ROUGE, qu'elle lève très haut dans le CIEL où les 3 flammes se rejoignent pour n'en former qu'une où tout s'éclaire tout à coup d'une grande lumière :
CELLE DU SAINT ESPRIT !
Puis, je vois apparaître entre SAINTE JEANNE D'ARC et NOTRE DAME DE FATIMA : SAINT JEAN tenant dans ses mains un LIVRE ROUGE sur lequel est inscrit le chiffre 13.
Puis l'ouvrant, je vois écrit sur une page blanche et or le mot "APOCALYPSE" en rouge-sang.
Puis, dans une grande lumière blanche et immaculée apparaît un grand M, puis un second Mbleu ciel, puis un 3ème BLANC et au dessus de ces 3 "M", la merveilleuse COLOMBE DU ST ESPRIT.
M M M
Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Sam 22 Jan - 23:19, édité 5 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
Messages : 8364 ok ! : 5 Date d'inscription : 05/02/2009 Localisation : LORRAINE et BRETAGNE...
| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Dim 30 Jan - 19:59 | |
| STATUETTE PLACEE DANS UNE NICHE SUR LA FACADE DE LA MAISON DE SON GRAND PERE AUX PORTES DE NANCY, A ART/MEURTHE…. UNE MAISON PROCHE E L'EGLISE…. MAIS, QUI A CAUSE DE LA BETISE HUMAINE ET + EST FERMEE AUX YEUX DE TOUS ALORS QU'ELLE DEVRAIT ETRE UN MUSEE OU LIEU DE PRIERES EN L'HONNEUR DE JEANNE D'ARC !!! PLUS LOIN, SE TROUVE BOSSERVILLE... DONT LES PIERRES DE CONSTRUCTION FURENT RECUPEREES EN GRAND NOMBRE SUR LES RUINES DU CHATEAU DES GRANDS PARENTS DE ANNE STUART … LE CHATEAU DE CONDE-CUSTINE.... !MAISON DU GRAND PERE DE JEANNE D'ARC A ART/MEURTHE 54 MESSAGE DE JEANNE D'ARC A FRERE ROGER cousin de St Thérèse de l'Enfant Jésus la maison du curé Césard... Voir : https://unioncosmiqueen5d.forumactif.com/t3-frere-roger-moine-et-cousin-de-ste-therese-de-l-enfant-jesus-en-lien-avec-le-berceau-des-carolingiens-capetiensCHARTREUSE DE BOSSERVILLE au sud de NANCY devenue COLLEGE ST MICHEL... http://www.histoiresgalantes.fr/blog/2016/09/18/le-fantome-de-bosserville/ VOIR ICI : LE CHATEAU DE CONDE CUSTINES…. entre Bouxières aux Dames et Marbache aujourd'hui en grande ruine !!!! https://unioncosmiqueen5d.forumactif.com/t5p50-la-vierge-marie-a-bouxieres-aux-dames-au-nord-de-nancy-en-lorraine-berceau-carolingiens-capetiens-apres-le-frankenbourg***************************************************** Le retour de Jeanne d’Arc à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle) On sait que Jeanne la Bonne Lorraine est venue en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port en 1428, juste avant le début de son épopée. Une autre hypothèse a été émise à propos de sa visite à Saint Nicolas. Certains indices montrent qu’il s’agirait plutôt d’un prieuré dédié à saint Nicolas situé à proximité de Dieulouard où Jeanne se serait rendue en chemin vers Nancy pour aller trouver le duc de Lorraine. Dieulouard, à cette époque, était naturellement sur la route de Nancy quand on venait de Domremy ou Vaucouleurs. C’était l’ancienne voie romaine, l’une des plus fréquentées au XVème siècle en Lorraine. A Dieulouard, Jeanne est reçue par Jean de Dieulouard, qui l’accompagnera plus tard à Chinon. Ainsi des liens forts existent entre notre Jeannette et la ville de Dieulouard. D’ailleurs, on a pu la voir dans l’église paroissiale Saint-Sébastien en compagnie de Jean de Dieulouard, jusqu’aux années 1940. A cette époque, en effet, se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur une carte postale ancienne. Ce groupe, dont l’auteur n’est pas connu, représente, de gauche à droite, Jean de Dieulouard, Notre-Dame-des-Voûtes - qui demeure encore à ce jour dans la crypte -, Jeanne agenouillée en prière, le doyen Jean Colin, curé de Dieulouard à l’époque où Jeanne visite Dieulouard. Notre-Dame-des-Voûtes, également appelée Notre-Dame-des-Grottes ou Vierge-en-Terre, est très ancienne et représenterait Marie-Madeleine. Les trois autres personnages avaient été commandés et installés par l’abbé Clanché, curé de Dieulouard dans la première moitié du XXème siècle, grâce à une souscription publique. L’abbé Clanché était en effet un fervent admirateur et historien de Jeanne d’Arc sur laquelle il publia de nombreux ouvrages et notices. Ce penchant n’a pas dû être partagé par son successeur, car ce groupe statuaire sortit un jour de la crypte et, petit à petit, des pieuses mémoires… jusqu’à ce jour de mai 2009 où l’opiniâtreté d’un curieux de l’histoire de Jeanne permit de retrouver une partie de ces statues dans les combles de l’église. Contact fut pris avec Bernard Mugnier, spécialiste de la statuaire de Jeanne d’Arc. L’intérêt artistique de cette (re)découverte ne faisait pas de doute, car Bernard Mugnier, qui en a vu d’autres dans toute la France, ne connaissait aucune version de cette très belle représentation de Jeanne. La mairie de Dieulouard autorisa la restauration des statues de Jeanne et de Jean de Dieulouard, celle du doyen Colin étant semble-t-il définitivement perdue. Depuis novembre 2009 les deux statues restaurées ont été réunies et sont désormais mises en valeur au Musée des Amis du Vieux Pays de Dieulouard. Si la question du passage historique de Jeanne d'Arc à Dieulouard fera encore longtemps débat, il est heureux que cette statuaire originale ait été sauvée. Le patrimoine lorrain en sort grandi... et enrichi. [Merci à Nadia pour ses informations. Texte et clichés : http://www.lorrainedecoeur.com] http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/tag/statue
Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Ven 21 Jan - 21:51, édité 7 fois | |
| | | Ange Gabriel-Dan Admin
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC Jeu 10 Fév - 11:19 | |
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Dernière édition par Ange Gabriel-Dan le Lun 13 Mai - 21:03, édité 4 fois | |
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| Sujet: Re: LES 69 ARTICLES D'ACCUSATION DU PROCES DE JEANNE D'ARC- L'ANNEAU DE JEANNE D'ARC | |
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