RÉSUMÉ HISTORIQUE ET GRÂCES OBTENUES PAR LA PETITE BAMBINA EN PLEURS, DE BORDEAUX – DIFFUSION : 23 ET 24 MARS 2012
Résumé historique :
Marie Mesmin, voyante de la Vierge en pleurs de Bordeaux, chagrinée du départ de sa statue de Notre-Dame de Lourdes (la Vierge en pleurs) retirée par l’autorité ecclésiastique, reçut en novembre 1911 une copie en plâtre de "La Santissima Bambina" de Milan en Italie.
Pour comprendre la suite de l’histoire de Bordeaux, il est nécessaire de connaître celle de la statue miraculeuse de la Santissima Bambina de Milan.
En effet, dans la chapelle des Sœurs de la Charité : 13, via Santa Sofia à Milan, se trouve une image miraculeuse en cire de Marie-Enfant, âgée d’environ sept mois, appelée Maria Bambina. En voici l’origine : vers 1730, une religieuse franciscaine de Todi, sœur Isabella Chiara Fornari avait modelé cette image en cire. Donnée d’abord à l’évêque de Côme, la statue, après de nombreux transferts, avait été recueillie en 1876 par les Sœurs de Charité de Milan. Vieille de plus d’un siècle et demi, décolorée, jaunie et abîmée, l’image fut rangée dans une commode et exposée seulement le 8 septembre de chaque année ; ceci jusqu’en 1884. Le 9 septembre de cette année-là, la supérieure de l’institut prit la statue entre ses bras et la porta aux sœurs pour la faire embrasser par chacune d’elles. Une novice, Giula Macario di Lovere, malade, contrainte à l’immobilité absolue par suite de graves contusions à la tête et aux genoux, menacée de lésions cérébrales et de paralysie complète, prit la statue de la main gauche, la droite étant paralysée, et fut guérie subitement. Le 5 janvier 1885, nouveau Miracle : une sœur Crocifissa, qui se trouvait à l’article de la mort, guérit après une neuvaine à la Santissima Bambina. Le 16 janvier 1885, un Miracle éclatant concerna la statue elle-même, qui se transforma toute seule ; jaunie et abîmée, elle prit tout d’un coup une teinte légèrement rosée et devint semblable à une statue toute neuve. Elle est restée ainsi depuis. Ce fait extraordinaire et de nouveaux Miracles de guérison, contribuèrent fortement à accroître la dévotion à la Maria Bambina. Le 8 septembre 1888, la statue fut transférée dans une nouvelle chapelle construite exprès pour elle. Le pape Léon XIII avait concédé trois cents jours d’indulgence aux sœurs de l’institut, qui avaient récité une neuvaine de prières en l’honneur de Maria Bambina. Le 31 mai 1904, la miraculeuse image avait été couronnée solennellement par le Cardinal Ferrari, archevêque de Milan.
De nombreuses statues de la Bambina Santissima, copiées sur le modèle de Milan, sans en reproduire exactement tous les traits, furent placées dans divers sanctuaires.
C’est l’une d’entre elles, sculptée non plus en cire mais en plâtre, que reçut Marie Mesmin en 1911. Elle est indépendante du berceau qui a la forme d’un socle artistique. L’un et l’autre sont en plâtre. Elle mesure soixante centimètres de longueur, elle est horizontale, très belle comme expression et comme décor. La Vierge-Enfant a sept mois environ, la tête seule est apparente, le reste du corps étant emmailloté de langes en dentelle.
La statue modèle de Milan, sculptée à Todi, était emmaillotée de la même manière. L’artiste qui l’avait modelée avait probablement voulu que la Vierge-Enfant soit emmaillotée à la mode juive de l’époque où elle se trouvait sur la Terre.
Les yeux de la statue confiée à Marie Mesmin paraissent être en verre et sont de couleur châtain foncé et fort beaux. « Ils donnent au visage, dit le Père Clemens (un des témoins des larmes de la Vierge en pleurs de Bordeaux), une telle expression de vie, de douceur et de mansuétude, que l’on se croirait vraiment en face d’une enfant vivante, la plus belle qu’on puisse voir ».
Le 19 décembre 1911, la Santissima Bambina fut placée au 13, cours du XXX Juillet, lieu d’habitation de Marie Mesmin à Bordeaux, et se mit à pleurer de véritables larmes. Les larmes n’étaient pas très abondantes mais se formaient bien dans les yeux, exactement comme quand une personne pleure, et coulaient ensuite le long de la joue gauche jusqu’au petit bonnet qui entoure la tête de l’enfant. Comme le visage de la statue est un peu incliné à gauche, la larme de l’œil droit qui se formait toujours la première, s’arrêtait au nez et, en grossissant, coulait par-dessus la dépression qui se trouve entre les deux yeux et la partie supérieure du nez ; elle se réunissait ainsi à celle de l’œil gauche et descendait le long de la joue (voir photo de la Santissima Bambina). Toutes les fois que la statue allait pleurer, le visage changeait d’expression. De frais, rosé et riant qu’il est en son état normal, il devenait pâle et assombri, avec une expression soucieuse et fort triste.
La plupart des témoins en étaient touchés et pleuraient à leur tour.
Malheureusement, le 20 janvier 1913, Marie Mesmin fut chassée par ses propriétaires de son appartement du 13, cours du XXX Juillet et les larmes cessèrent en même temps.
Les larmes de Notre-Dame de Lourdes (appelée, de ce fait, "Notre-Dame des Pleurs") avaient commencé en mars 1907 par la Volonté de Dieu et terminèrent le 5 mars 1910 par la volonté des hommes (statue retirée par l’autorité ecclésiastique) et celles de la Santissima Bambina, commencées le 19 décembre 1911 par la Volonté de Dieu, cessèrent le 20 janvier 1913 par la volonté des hommes.
Il faut bien comprendre que si Marie Mesmin n’avait pas eu de statue ou si sa statue n’avait pas pleuré, tout indique qu’elle n’aurait pas été chassée ; c’est à cause de la statue et uniquement à cause de la statue qu’elle a été chassée : suivant le prétexte invoqué, la statue attirait trop de monde.
Les calomnies contre Marie Mesmin, qui étaient le vrai motif de son expulsion, avaient pour origine la statue ; pour nier le Miracle, on salissait la renommée de la propriétaire de l’objet miraculeux.
C’est donc bien la statue, autrement dit la très Sainte Vierge représentée par la statue, qui a été mise à la porte le 20 janvier 1913.Une maison a donc été procurée par une âme charitable à Marie Mesmin 26, boulevard du Bouscat (renommé boulevard Pierre 1er à la fin de la première guerre mondiale) dans le double but d’abriter la statue et de recueillir quelques petites orphelines. Une pièce, située à gauche en entrant, fut transformée en oratoire et la Santissima Bambina y fut placée.
BORDEAUX... apparemment à l'emplacement de l'immeuble moderne... D'ailleurs, c'est confirmé plus bas !!!!!
C’est là que commença le 21 mai 1913, veille de la Fête-Dieu, un nouveau phénomène :
exhalations de parfums suaves. Ce phénomène avait eu lieu juste une seule fois cours du XXX juillet, le 16 octobre 1912 et ce fut la seule fois jusque-là mais ici, boulevard du Bouscat, il se répéta jusqu’en 1921.
De nombreuses personnes vinrent prier dans cet oratoire mais, par suite d’odieuses calomnies, les autorités ecclésiastiques demandèrent la fermeture de l’oratoire (1916).
Marie Mesmin s’y conforma mais elle prenait encore par la fenêtre les objets que l’on voulait faire toucher à la Santissima Bambina protégée, alors, par un verre et ils étaient, rien que par ce contact, parfumés instantanément.
Cinq ans après la mort de Marie Mesmin, survenue le 5 juin 1935, la maison est devenue, par donation, propriété de l’archevêché de Bordeaux.
La Santissima Bambina a alors quitté cette ville et personne ne sait avec certitude où elle a été transportée ni dans quel lieu elle se trouve à ce jour.
La maison du 26, boulevard du Bouscat a été démolie par la suite et aujourd’hui, il ne reste rien de ces lieux bénis par le Ciel.
Quel malheur pour la France !
Ici s’achève le résumé des faits historiques mais il vous est vivement recommandé, si vous le pouvez, de lire le livre de Gilles Lameire (un évcrivain exceptionnel... qui a aussi un remarquable livre sur le FRANKENBOURG (voir dans le forum
à :
"La Vierge en Pleurs de Bordeaux" vendu aux Editions Résiac. Vous y trouverez des explications plus spirituelles fort instructives et surtout des prophéties reçues par Marie Mesmin pour notre temps.
Grâces obtenues par l’image photographique de la petite Bambina de Bordeaux :
Marie Mesmin avait fait reproduire des images photographiques de la Vierge en pleurs de Bordeaux (sa statue de Notre-Dame de Lourdes) et de la Santissima Bambina et les avait distribuées, même jusque dans les tranchées de la guerre 14-18. Voici quelques faits miraculeux relatés par ceux qui les ont obtenus ou par quelqu’un de proche :
- Grâces de protections :
Lettre de Madame de Montluisant au rédacteur en chef de la revue "Lourdes"
… En juin 1914, M. de Montluisant m’accompagna à la chapelle. Très ému, il y pria longuement aux pieds de la Bambina, avec grande foi et ferveur. Il posa son chapelet et une croix sur le globe (en verre) de la Vierge, les reprit au bout d’un quart d’heure : le chapelet embaumait comme le mien. Ce jour-là, à l’oratoire, et dans toute la maison, se dégageaient des parfums par bouffées.
Madame Mesmin, avec une extrême charité dans ses paroles, invita M. de Montluisant à faire la Sainte Communion souvent, et autant que possible tous les jours. Elle me dit à part : « Il sera encore bien plus pieux quand il verra les bontés de Dieu ».
Deux mois après éclata la guerre. Il partit à la tête de son régiment, portant sur lui l’image de la Bambina, celle de Notre-Dame des Pleurs, un morceau de ruban qui avait essuyé ses larmes, et s’est mis totalement sous la protection de cette Divine Mère en Pleurs. Sur le front, il n’a jamais cessé de réciter tous les jours les Ave Maria et souvent le chapelet en Son honneur, et de L’invoquer d’une façon toute spéciale dans les attaques et les plus grands périls.
Le 28 août 1914, à la bataille de Baucourt, pendant la retraite de Belgique, il courut les plus grands dangers. Il se tint seul, debout, sous une grêle de balles et de mitrailles. Suivant un témoin blessé, un obus éclata au-dessus de lui, tuant à ses côtés un officier, en blessant un autre. A un autre moment, au combat, poussé par une inspiration, il fit un pas vers la droite, au même instant une balle lui effleura la main gauche, à hauteur de la ceinture.
Sur une carte de lui, datée du 29 août, je lis textuellement : "Suis sain et sauf, ai été visiblement protégé par la Sainte Vierge".
En reconnaissance, j’envoyais un ex-voto à Notre-Dame des Pleurs.
Le 26 septembre, il reçut un éclat d’obus qui ne lui causa qu’une légère contusion. Un jour d’octobre, alors qu’il était couché sur la paille, il remarqua que son chapelet avait repris de lui-même son parfum de la Vierge des Pleurs.
Le 21 décembre, au cours d’une attaque, il fut victime d’un obus qui tua quatre hommes, en blessa cinq, reçut pour sa part deux éclats dans la jambe droite qui, au dire des praticiens, devaient logiquement lui partager le membre. Un troisième éclat traversa son képi.
Alité pendant quatre mois, M. de Montluisant supporta de très violentes et très douloureuses contractures. Il fut un cas exceptionnel aux yeux des chirurgiens. La sœur qui le soignait et moi, nous constatâmes que, chaque samedi, il y avait accalmie dans ses grandes souffrances.
Madame Mesmin, dès le jour où il fut blessé, m’assura de ses prières et me fit écrire que ce serait très long, de mettre toute notre confiance en Notre-Dame des Pleurs, que le martyre qu’il endurait soit offert pour ses chers soldats qui étaient sous ses ordres, afin d’obtenir à tant de malheureux blessés et mourants les secours nécessaires, que le bien qu’il pouvait faire par l’offrande de ses souffrances doublerait la force de ses soldats, et que son sacrifice serait mille fois plus méritoire devant Dieu et servirait plus pour la victoire que les plus grands actes d’héroïsme sur le champ de bataille.
Elle ajouta encore : « Qu’il conserve la paix dans son cœur, dans son esprit, que le Bon Dieu ne le voulait pas à l’action mais près de Lui, couché sur la croix, afin qu’il unisse ses souffrances aux Siennes pour le Salut de la France ».
Peu à peu, sa santé se rétablit et, au bout de huit mois, bien qu’encore très faible, il vint porter lui-même sa béquille à la Vierge des Pleurs.
Avant de repartir pour le front, le colonel signa ce témoignage le 26 décembre 1915 :
"J’affirme, en ce qui me concerne, tout ce qui est écrit ci-dessus".
Colonel Comte de Montluisant
Depuis son retour au feu, je me suis rendue souvent au Bouscat pour remercier Notre-Dame des Pleurs de ses nouvelles Grâces, faveurs et marques de protection dont il fut l’objet…
Lyon, le 1er décembre 1916
Comtesse de Montluisant
- Grâces de guérisons :
Lettre adressée par Monsieur Achille Arnaud à Marie Mesmin, en date du 17 janvier 1917
Mademoiselle,
Pour la glorification de Notre-Dame des Pleurs, je ne puis passer sous silence deux guérisons se rapportant à ma famille. La première guérison de ma nièce Marthe Arnaud, âgée de sept ans, atteinte d’une forte douleur rhumatismale. La pauvre petite faisait pitié par ses supplications qu’elle adressait au bon petit Jésus et à la très Sainte Vierge, mais dans des termes touchants et je dirai même qui n’étaient pas de son âge. Une inspiration subite : mettre l’image de Notre-Dame des Pleurs sur la jambe malade à l’endroit le plus douloureux. La guérison ne se fit pas attendre : cinq minutes après l’application de la Sainte Image, ma nièce était guérie. N’est-ce pas prodigieux et quelle est la nature humaine qui pourrait rester insensible devant ce fait probant de la bonté et de la puissance la Vierge-Enfant ?
Deuxième guérison, celle de votre serviteur, Achille Arnaud, mobilisé, maréchal des logis, 15e escadron du train, détaché à Toulon (Var). Souffrant depuis trois mois d’un rhumatisme stomacal, ayant pris médicaments sur médicaments qui donnaient un peu de calme par moments mais n’ont pas amené la guérison depuis deux mois de traitement. A la fin d’une neuvaine faite à Notre-Dame des Pleurs, j’ai obtenu ma guérison pleine et entière.
Trop heureux si ces deux guérisons portées à la connaissance des lecteurs peuvent augmenter le prestige de la Vierge qui pleure.
Je suis avec profond respect, votre très respectueux serviteur.
Arnaud Achille
- Grâces de conversions :
Lettre de M. l’Abbé Dupoux à M. Ollagnier
Maracas, 14 juillet 1917
J’apprends avec plaisir que la lumière se fait peu à peu dans les esprits, sur le caractère des évènements de Bordeaux. Ici notre archevêque qui paraissait d’abord incrédule a fini par ajouter foi aux témoignages après la lecture des numéros de "Lourdes" qui les cite, témoignages des personnes qui ont été témoins du prodige et que je lui ai mis sous les yeux.
Je viens d’obtenir dans ma paroisse un Miracle éclatant de conversion par l’intercession de Notre-Dame de Pleurs.
Un homme âgé de quarante-cinq ans environ qui, depuis de longues années avait une conduite scandaleuse, vivant avec une femme séparée de son mari et, de plus, ayant des enfants avec la propre fille de cette femme, par conséquent en état d’adultère, est tombé gravement malade il y a à peu près trois mois. Je le fis visiter plusieurs fois par des personnes pieuses pour l’engager à sortir du péché et à se préparer à la mort. Il répondait invariablement qu’on n’avait pas à s’occuper de ses affaires, que d’ailleurs il ne mourrait pas et qu’il n’avait nul besoin de prêtre. Son frère, qui vint d’une localité voisine pour le voir et le presser de se convertir, fut également rebuté. Pendant tout ce temps, je priais Notre-Dame des Pleurs pour sa conversion.
Un dimanche, le 10 juin, vers midi, on vient me dire qu’il était mourant mais qu’il ne parlait pas de se convertir. Je me jetai alors à genoux devant l’image de la Santa Bambina et je La suppliai de ne pas laisser mourir cet homme dans le péché. Environ deux heures après, on venait me dire qu’il avait mis ses femmes dehors et qu’il demandait à se confesser. Je m’empressai de me rendre auprès de lui et cet homme, qui ne s’était jamais confessé de sa vie, se confessa avec de grands sentiments de repentir. Je lui administrai ensuite le Sacrement de l’Extrême-Onction et comme je vis qu’il n’y avait pas de danger immédiat de mort, j’attendis jusqu’au lendemain pour lui porter le Saint Viatique, afin qu’on eut le temps de le préparer. Le jour suivant, je lui fis faire sa première Communion. Il a vécu encore trois semaines après sa conversion, pendant lesquelles je le visitai souvent, lui faisant boire de l’eau dans laquelle avait trempé un morceau de ruban ayant servi à essuyer les larmes de la Santissima Bambina. Il est mort le 3 juillet 1917 après avoir reçu une seconde fois la Sainte Communion.
Veuillez faire connaître cette conversion à Marie Mesmin…
Signé : M.J. Dupoux
Chanoine, Curé de Maracas
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castellum de Rainefort
Le rocher du Pas-du-Saint
Des images plastifiées de la Santissima Bambina sont à la disposition de tous ceux qui le désireraient : en petit format pour porter sur soi, en format A5 (moitié de cette page) ou en A4 (comme cette page) pour mettre dans son oratoire ou sa chapelle, à l’adresse ci-dessous.
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