ENVOI de Roger AUBERT du Frankenbourg
27 AOÛT 2024
Apparitions mariales de Satonnay
Saint-Maurice-de-Satonnay (71260), Saône-et-Loire
Voici relatées par lui-même dans l’homélie ci-dessous, les persécutions subies par l’évêque Marc ARBINET de la part de son évêque Mgr Seguy (F.M.) dans ce lieu d’apparitions où venaient de nombreux pèlerins surtout depuis la Moselle et l’Allemagne.
Il n’ y a rien de caché qui ne soit un jour révélé… occasion de réparer pour les trahisons des nombreux Judas actuels. Pour ce faire voici de quoi avoir une petite idée des procédés employés,
procédés qui ont pris encore davantage d’ampleur à l’heure actuelle surtout avec Monsieur Bergoglio François, hérétique, schismatique (… … ) donc qui ne peut pas être pape et qui a été excommunié par Mgr Vigano.
En prendre conscience pour sauver l’Église attaquée de toutes parts par ces loups voraces et ces serpents venimeux.
Roger AUBERT
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25 mai 2003
5ème dimanche après Pâques
Pèlerinage annuel à Notre-Dame de Satonnay Reine des Pauvres
Homélie de Mgr Placide-Marc Arbinet
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
Mes biens chers frères
Certains philosophes prétendent que l’Histoire serait un éternel recommencement. Sans leur donner raison, bien entendu, force nous est de constater que nous sommes en train de revivre depuis quelques jours, d’une certaine façon, les injustes et pénibles persécutions dont notre œuvre a déjà été victime il y a dix ans en 1993.
Certains parmi vous ont vécu directement ces événements avec nous, d’autres les ont appris en lisant le petit livret des Messages où ils sont succinctement relatés dans la 3ème note de la page 33. Je rappellerai simplement pour ceux qui viendraient à Satonnay aujourd’hui pour la première fois, n’en connaissant ni les heurs ni les malheurs, que le 22 juillet 1993, sous couvert d’une commission rogatoire absolument inique, cette maison, notre Monastère de Saint Laurent du Brionnais et l’église même de Satonnay étaient perquisitionnés. Pour ce qui concerne l’église, le terme exact est de dire qu’elle fut honteusement profanée, les gendarmes fouillant sans vergogne dans le Tabernacle et renversant le ciboire contenant le Saint Sacrement.
Que cherchaient-ils avec tant d’acharnement ? Eh bien, selon leurs dires, les testaments que je vous forcerais de rédiger en ma faveur et tous les millions que je vous escroquerais pour mon enrichissement personnel ! On ne pourrais que rire face à un tel délire s’il n’entraînait de tels sacrilèges.
Après ces perquisitions et après 48 heures de garde à vue, un juge gagné à la cause de nos persécuteurs ordonna ma mise en détention. Je fus donc emprisonné pendant 18 jours, jusqu’à ce que le Procureur Général ordonne ma remise en liberté, le 11 Août. Comme à cette époque, je n’avais pas de compte personnel, que tout était géré par l’Association « Communion de Satonnay », le Frère Robert, Trésorier de l’Association, fut aussi incarcéré avec moi.
Et voici qu’aujourd’hui,, tout semble recommencer. Les gendarmes interrogent l’artisan qui a refait le clocher de l’église, pour savoir le coût des travaux et de quelle façon il a été payé. Ils enquêtent chez le concessionnaire d’où provient ma voiture et apprennent ainsi qu’elle a été offerte par une bienfaitrice. Le police s’étant fait remettre par les Chèques Postaux les photocopies des chèques versés sur mon compte, s’est déplacée depuis ces derniers jours jusqu’en Alsace pour interroger les donateurs. Il est vrai que 99 % des dons que nous recevons proviennent de bienfaiteurs alsaciens et allemands et que si nous n’avions pas eu les pèlerins d’Alsace et d’Allemagne, les travaux de l’église n’auraient jamais pu être effectués et notre Mission du Cameroun ne pourrait subsister.
Aller en Alsace pour interroger nos bienfaiteurs, est en fait, pour la police, le prétexte pour mener à mon encontre une odieuse campagne de dénigrement et de calomnies. Les personnes interrogées se sont vite rendues compte de la véritable nature du grief qui est avant tout religieux.
Avant de manipuler à leur tour nos amis et bienfaiteurs, par ceux qui sont à l’origine de cette persécution, c’est-à-dire l ‘évêque conciliaire et moderniste d’Autun : Raymond Séguy et ses acolytes. Quand il y a une véritable escroquerie, la chose se découvre par les victimes qui vont porter plainte, mais en ce qui nous concerne, fait unique dans les annales de la République qui se dit laïque, où il y a théoriquement séparation de l’Église et de l’État, cette enquête de police est directement diligentée par Raymond Séguy, c’est-à-dire par l’évêque conciliaire d’Autun.
Comment ces policiers qui ne me connaissent pas, qui peut-être ne m’ont jamais vu, qui, en tout cas, n’ont jamais eu recours à mon ministère, peuvent-ils parler contre moi ? Eh bien, tout simplement en récitant la leçon que Monsieur Séguy leur a fait apprendre. Elle se résume en 3 points :
- Je ne suis ni évêque, ni prêtre, mais un charlatant ;
- Je suis excommunié et n’ai pas le droit de célébrer ;
- J’escroque les fidèles en les forçant à me faire des dons.
Ces 3 points sur lesquels s’articule le réquisitoire Séguy sont parfois pimentés par quelques calomnies situées à un niveau trop bas pour que je les relève ici.
Les méthodes utilisées par l’ami Séguy ne sont pas sans rappeler celles de l’Inquisition, faisant appel au bras séculier pour exécuter ses basses besognes.
Dans son Message, donné ici, le 26 mai 1985, la Très Sainte Vierge l’avait d’ailleurs annoncé :
« Si les hommes d’Église qui travaillent pour l’adversaire, n’arrivent pas à leurs fins par eux-mêmes, ils chercheront de l’aide auprès du pouvoir civil, qui est de leur côté. »
S’il y a dans les textes, séparation de l’Église et de l’État, comment expliquer cette soudaine collusion ? Quel ciment, soude dans une lutte commune contre la Tradition, contre le Saint Sacrifice de la messe, contre la pérennité du sacerdoce Catholique, l’Église conciliaire et le pouvoir civil ?
Eh bien, ce ciment scélérat n’est autre que la Franc-Maçonnerie. De même que les loups ne se mangent pas entre eux, les Frères Trois points sont solidaires entre eux.
Le 4 décembre 1999 l’évêque Séguy a célébré en la cathédrale d’Autun la Messe de funérailles d’un certain abbé Jean Claude Desbrosse dont le faire-part paru dans la presse annonçait son « retour dans l’Orient éternel » et relevait son appartenance au « souverain grand comité de la Grande Loge Nationale Française » en précisant qu’il était entré dans la Franc-Maçonnerie avec l’autorisation de l’autorité ecclésiastique.
L’Église conciliaire ose encore se dire l’Église Romaine. Bien que Rome ne soit plus dans Rome ; bien que le Vatican soit infesté de prélats francs-maçons qui font du pape leur otage, le clergé conciliaire est peut-être en un sens, romain, mais il est certain qu’il n’est plus catholique.
Sa foi n’est plus catholique. La messe conciliaire, celle que célèbre Mgr Séguy, est officiellement définie dans la présentation du nouveau missel comme étant « le rassemblement du peuple de Dieu sous la présidence du prêtre pour célébrer le mémorial du Seigneur. » Cette définition n’est absolument pas catholique.
La Sainte Messe Catholique, celle codifiée par Saint Pie V est, selon les définitions dogmatiques du Concile de Trente« le renouvellement non sanglant du Sacrifice de la Croix. »
Le nouveau catéchisme, le nouveau rituel des sacrements, ne sont plus catholiques. La nouvelle traduction de la Bible n’est plus catholique. Tout est nouveau, mais rien n’est catholique.
Les persécutions dont les auteurs ne sont pas dignes d’être encore appelés catholiques, elles, en revanche, ne sont pas nouvelles. Notre-Seigneur Jésus-Christ a été persécuté et à sa suite les apôtres. Presque tous les Saints ont été persécutés. Beaucoup sont morts martyrs et Notre Seigneur avait prévu ces persécutions. Il nous les annonce dans l’Évangile : « Faites attention aux hommes : ils vous dénonceront devant leurs tribunaux, vous flagelleront en pleine synagogue » lisons-nous en Saint Matthieu chapitre 10… et tout au long de ses Épîtres, Saint Paul nous rappelle ses nombreuses tribulations.
Mes biens Chers Frères, l’œuvre de Satonnay gêne Monsieur Séguy, alors il veut l’éliminer. Et comme cette Œuvre, pour l’instant repose sur moi, je suis l’homme à abattre.
Combattre la tradition, combattre l’œuvre apostolique et missionnaire fondée par Mgr Ngo Dinh Thuc est devenue pour l’église conciliaire en général, et pour Raymond Seguy en particulier, une véritable névrose obsessionnelle.Il ferait mieux de mettre de l’ordre parmi ceux qui dépendent de sa juridiction. Il ne se passe guère de jours sans que les médias nous informent de la découverte de prêtres conciliaires pédophiles. Et l’on ne parle pas de ceux qui vivent ouvertement ou secrètement en concubinage…
L’Église conciliaire est à l’écoute de tous les débordements, prête à les absoudre. Elle est ouverte au dialogue avec toutes les religions et accueille avec bienveillance les hérétiques et les schismatiques de tous poils (sans chercher à les convertir surtout… ce serait du prosélytisme NDLR ). Une seule catégorie de parias demeure à ses yeux : les catholiques de la Tradition.
Cela se comprend, car nous sommes à ses yeux, le reproche vivant et permanent de son apostasie.
Le port de la soutane, la fidélité au Bréviaire, le maintien des Exercices traditionnels de la Piété, la dignité et la ferveur de nos Célébrations culpabilisent le clergé conciliaire qui a perdu son identité sacerdotale. Il se sent fautif,
mais aveuglé par l’orgueil, ne veut revenir en arrière.
« Jerusalem, Jerusalem, convertere ad Dominus tuum ». Reviens au Seigneur ton Dieu, criait le prophète Jérémie. Refusant l’humilité, le clergé conciliaire tombe dans l’agressivité.
D’aucuns disent que le meilleur moyen de défense est l’attaque ! Et pour nous attaquer, ils nous attaquent !
Si vous deviez être encore interrogés par la police, ou même tout simplement répondre aux objections de nos détracteurs, il faut que vous lisiez attentivement les réponses qui leur sont données aux pages 74, 75 et 76 du livret « Ce qu’a dit la Vierge à Satonnay. »
La première accusation ânonnée par les policiers et donc de dire que je ne suis ni prêtre ni évêque.
Je suis prêtre parce que j’ai été ordonné prêtre le 16 juillet 1976 par un Archevêque catholique romain. Monseigneur Pierre Martin Ngo Dinh Thuc, ancien Archevêque de Hué au Viet-Nam et Archevêque titulaire de Bulla Regia, lui-même ayant été sacré Évêque par le pape Pie XI en 1938.
Je suis évêque parce que j’ai été sacré par ce même archevêque le 25 août 1976.
Mon ordination sacerdotale et ma consécration épiscopale se sont déroulées dans la chapelle privée de cet Archevêque, sise Convitto Vietnamita, 21 via Eugenio, dans le VIème arrondissement de Rome. (Quartier de la Pinéta Sachetti). Les policiers devraient savoir qu’un faux prêtre, qu’un faux évêque est quelqu’un qui prétend l’être sans avoir jamais été ordonné.
La deuxième accusation est de dire que je suis excommunié et n’ai pas le droit de célébrer. Quand je fus sacré, en 1976, le Code de Droit Canon alors en vigueur ne prévoyait pas l’excommunication pour les consécrations épiscopales dépourvues du Mandat Apostolique. Ce n’est qu’en 1983 qu’un nouveau code fut promulgué en prévoyant cette sanction et c’est pourquoi Monseigneur Lefebvre et les évêques qu’il consacra, ainsi que tous leurs fidèles, furent déclarés excommuniés par l’église conciliaire.
Pour sa part, Monseigneur Ngo Dinh Thuc avait reçu du Pape Pie XI, le 15 mars 1938, par le Motu Proprio « Plenitudine Potestatis » le Pouvoir exceptionnel de consacrer licitement des évêques sans recourir au fameux Mandat Apostolique.
Pour répondre à l’interdiction de célébrer que voudrait m’imposer Mgr Seguy et ses reîtres, permettez-moi de reprendre la réflexion de Mgr Lefebvre après sa suspense a divinis : « … il m’est interdit de célébrer la messe nouvelle, de conférer les Sacrements nouveaux , de prêcher la nouvelle Doctrine. Ainsi, parce que je refuse précisément depuis leur institution ces nouveautés, on m’interdit officiellement de les utiliser. C’est parce que je refuse la nouvelle Messe qu’on me prive du droit de la dire. On peut deviner par là le peu de dommage que me cause cette suspense. »
Je ne répondrai pas à la troisième accusation car vous savez aussi bien que moi que si vous m’avez fait des dons pour notre Œuvre de Satonnay ou du Cameroun, vous l’avez fait librement. On me reproche aujourd’hui que l’église de Satonnay m’appartienne. J’en ai fait donation, par devant Notaire, en 1987, à l'Association diocésaine placée sous l’autorité de Mgr Seguy. Comment aujourd’hui ose-t-on me reprocher d’avoir encore ce qu’on m’interdit de donner ?
Tout l’argent que je reçois est investi pour la gloire de Dieu et pour notre Mission du Cameroun qui grandit chaque jour.
Notre rayonnement spirituel rend Monsieur Seguy vert de jalousie. Si les fidèles viennent vers nous, c’est parce qu’ils y trouvent l’accueil et l’écoutequi leur sont refusés dans les paroisses modernistes.
Je vous remercie pour votre soutien et votre fidèle attachement … …
Monseigneur Raymond Seguy, évêque émérite (F.M.) d’Autun est décédé dans sa 93ème année lundi 21 mars 2022.
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https://www.ccmm.asso.fr/158-un-faux-eveque-condamne-a-un-an-de-prison-ferme-pour-escroquerie/